Explorer le quotidien de vos apprenant·e·s : le secret d'une expérience d'apprentissage réussie 🕵️♀️
learnability #38
Bonjour à tou·te·s 👋
J’espère que vous êtes en pleine forme !
Le sujet de l’intelligence artificielle me passionne de plus en plus. J’ai pris un abonnement à ChatGPT Plus, teste certaines automatisations et explore les diverses applications qui s’appuient sur cette technologie. Je n’ai pas encore travaillé avec Midjourney, mais Lionel a passé l’une de mes photos avec la prompt “pixar style, working on his desk, minimalism style --stylize 1000 --aspect 16:9” pour illustrer cette édition.
Vous avez été nombreux·ses à m’envoyer des questions sur l’avancée dans l’écriture du livre ainsi que des messages de soutien. Je vous en remercie ! J’ai décidé de vous donner quelques nouvelles.
Pour les plus nouveaux·elles d’entre vous, je suis en train d’écrire un livre sur la conception d’expériences d’apprentissage – avec, d’ailleurs, une partie de l’audience de cette newsletter – qui sera publié aux Éditions Eyrolles au début de l’année 2024.
Je dois vous avouer que le projet est plus long et difficile que ce que j’imaginais. Le planning initial – évoqué dans cette édition – a été modifié. Après plusieurs mois de préparation et de documentation, j’ai lentement débuté la phase d’écriture en février 2023. Depuis mars, j’ai un rythme de croisière de deux à trois heures de travail par jour. Pour l’instant, je rédige une première version complète de l’ouvrage sans me relire. Le but est de “sortir” le contenu de ma tête et de le mettre en mots. Je vais ensuite m'atteler, début juin, à améliorer cette mouture. Je profiterai de l’été pour relire et bonifier le manuscrit afin de le remettre début septembre à mon éditeur.
En parallèle, j’ai dû fournir durant le mois de mars un “chapitre prototype” à mon éditeur. L’exercice n’a pas été simple : travailler sur une partie en milieu d’ouvrage et pousser la rédaction le plus loin possible m’a pris plus de temps que prévu. Ça a tout de même permis de valider la mécanique des chapitres, le style rédactionnel et une série d’autres éléments. Ce prototype m’a aussi amené à mieux comprendre l’usage des intertitres pour créer une histoire au sein de chaque chapitre ainsi qu’à revoir toute la table des matières. Je suis passé de 22 chapitres à une dizaine ; et c’est encore en cours de réduction.
La date de parution a également changé : le livre devait initialement sortir au mois de novembre 2023, mais j’ai décidé de le repousser au début de l’année 2024. Cela me permet d'avoir deux mois supplémentaires pour la rédaction, un mois de vacances en octobre et surtout beaucoup plus de temps pour envisager le marketing du livre afin de valoriser tout le travail.
Si vous avez d’autres questions sur la rédaction, n’hésitez pas à me les poser en répondant à cet e-mail !
Cette semaine, l’article se focalise sur l’un des éléments essentiels d’une expérience d’apprentissage innovante et engageante : l’empathie que vous allez développer à travers une phase d’exploration – ou de recherche utilisateur·rice. Cette qualité va vous permettre de mieux comprendre vos (futur·e·s) apprenant·e·s, leur vécu actuel ainsi que leurs objectifs.
Bonne lecture,
Nicolas.
✊ L’article de cette semaine est – principalement – écrit au féminin. Pour rappel, si j’opte pour l’écriture inclusive dans mon édito et dans les ressources, j’ai choisi qu’un article long format sur deux serait écrit au féminin. L’idée est de simplifier la lecture, tout en conservant des considérations sociales et politiques qui me sont chères.
⏱️ Temps de lecture : 8 minutes
Je rencontre chaque semaine des personnes qui souhaitent créer une formation pour partager leur expertise et leur savoir-faire. La plupart du temps, elles ne savent pas par où commencer et se posent une série de questions très pragmatiques : quelle doit être la durée de ma formation ? Dois-je plutôt faire une formation par cohorte, un cours en ligne plus traditionnel ou une communauté ? Combien d’apprenantes dois-je viser ? Quelle sera la plateforme la plus adaptée à mon projet ? Comment créer une formation rentable ?
Il n’y a malheureusement aucune recette magique, même si certaines sociétés dépensent des fortunes en marketing pour vous faire croire le contraire. Pourtant, les réponses sont loin d’être difficiles à obtenir. Il y a même un moyen plutôt simple et rapide d’avoir toutes les informations que vous recherchez : interroger vos (futures) apprenantes.
Je sais ce qui est bon !
Concevoir une formation engageante pour vos participantes ne dépend pas uniquement du contenu que vous allez proposer, ni même du recours aux meilleures stratégies pédagogiques pour leur permettre d’apprendre, mais bien de votre capacité à créer une expérience unique et mémorable.
Pour cela, le point de départ de la conception pédagogique s’appuie sur trois questions :
Pourquoi vos (futures) apprenantes souhaitent-elles développer leurs compétences ?
Qu’est-ce qui les motivera plus que tout à atteindre leurs objectifs, à se dépasser et à se transformer ?
Comment utiliseront-elles ces compétences dans le futur ?
C’est (presque) tout. Évidemment, ces questions font appel à des dimensions plus complexes, comme les motifs d’engagement dont je parlais dans cet article. Mais si vous êtes en mesure de répondre à ces trois questions du point de vue de vos apprenantes, vous devriez pouvoir créer une expérience d’apprentissage engageante.
Et pour simplement répondre à ces questions, le meilleur moyen est d’aller à la rencontre de vos apprenantes.
Cependant, j’ai l’habitude d’entendre une série d’objections lorsque je propose à des formatrices ou à des conceptrices d’aller à la rencontre de leurs publics cibles : “Je sais déjà ce dont les participantes ont besoin”, “Ce n’est tout de même pas elles qui vont me dicter comment faire ma formation” ou encore “Nous n’avons ni le temps ni le budget pour aller les rencontrer”. Sans passer par cette étape essentielle, il existe pourtant un risque : développer une formation coûteuse et inefficace.
Cette absence de prise en compte du vécu et des perceptions de ses utilisatrices finales peut s’avérer contre-productive dans bien des domaines.
Coca-Cola en a fait les frais : en 1985, pour faire face à la concurrence de Pepsi, la société lance le “New Coke” qui devait être “le meilleur cola jamais créé”. Toutefois, en modifiant sa recette originale, la marque a provoqué l’indignation et la tristesse d’une grande partie de ses consommatrices. Même si, en laboratoire, le New Coke était meilleur sur le papier – ou dans la bouche, dirons-nous –, Coca-Cola Company n’a pas mesuré l’attachement émotionnel à sa boisson originale. Résultat : la société a très vite arrêté la production de son “New Coke” pour revenir à sa formule originale baptisée “Coca-Cola Classic”.
Dans le monde merveilleux des technologies, Meta a récemment fait la même erreur en s’obstinant à focaliser ses développements autour du métavers alors que les utilisatrices n’avaient que peu d’intérêt pour cette innovation. Je vous conseille d’ailleurs cet article d’Usbek & Rica sur le sujet.
Ces deux exemples nous montrent que les innovations ne naissent pas de dizaines d’heures de réflexion dans des salles de réunion avec des Post-it, et que les meilleures idées théoriques ne fonctionneront pas à coup sûr auprès des utilisatrices. Il est nécessaire d’aller observer les comportements des personnes sur le terrain et discuter avec elles afin d’améliorer leur expérience ou de comprendre leur perception d’une potentielle innovation.
Vous ne pouvez pas vous contenter d’assomptions ou de présupposés pour concevoir votre expérience d’apprentissage dès lors qu’il s’agit d’êtres humains. La façon dont ils pensent, parlent ou agissent n’est pas la même pour tous. C’est pourquoi il est important de prendre le temps de connaître et comprendre vos futures participantes.
Reconnaissez-le, vous êtes une experte !
Pourquoi s’intéresser aux besoins de vos (futures) apprenantes ? La réponse tient en une phrase simple : vous n’êtes pas la personne pour laquelle vous concevez votre expérience d’apprentissage.
Il peut être facile de vous dire que vous êtes la plus à même de définir ce qui sera le mieux pour vos apprenantes. C’est un piège ! Vos compétences comme vos expériences impactent votre manière de voir le monde. Il est alors difficile de vous mettre à la place de vos futures participantes, d’avoir de l’empathie pour elles et d’élaborer une expérience qui leur convienne parfaitement.
C’est d’ailleurs l’une des principales raisons du manque d’engagement dans les formations. Même en proposant un contenu d’excellente qualité, elles ne parviennent pas à répondre à des besoins clairs et précis pour les participantes ou à offrir un parcours qui soit parfaitement adapté à leur niveau ou besoins. Ce qui intéresse vos apprenantes, c’est d’atteindre leurs propres objectifs et de parvenir à un résultat souhaitable en se développant personnellement et professionnellement.
En termes de perception de l’intérêt d’une formation, nous avons remarqué avec la Croix-Rouge de Belgique un engagement plus important des participantes en focalisant le titre d’une formation sur le résultat de celle-ci plus que sur son contenu : “Formation de secouriste d’entreprise” est devenu “Sauvez la vie de vos collègues”.
Malheureusement, dans votre position, il est complexe de savoir ce qui est le mieux pour elles. Les problèmes qu’elles vivent sur le terrain, leurs manières d’apprendre, les raisons qui les poussent à se former ou encore leurs aspirations sont difficiles à appréhender sans aller à leur rencontre. C’est pourquoi il est essentiel d’aller découvrir, connaître et mieux comprendre vos futures apprenantes. Vous allez devoir penser avec l’apprenante plutôt que pour l’apprenante.
Je dois l’avouer, il s’agit de ma partie préférée lors de la conception d’une expérience d’apprentissage : rencontrer des personnes, discuter de leurs motivations, découvrir leurs pratiques d’apprentissage, en savoir plus sur ce qui les anime professionnellement ou personnellement et obtenir des réponses à toutes les questions que je me pose. C’est aussi potentiellement la plus délicate et la plus déroutante : vous allez vous mettre à la place de vos apprenantes, savoir comment elles vivent une expérience donnée, comprendre leur contexte de travail ou d’étude, analyser comment et pourquoi elles font ce qu’elles font, découvrir la manière dont elles voient le monde ou ce qui est significatif pour elles.
À la rencontre des apprenantes
Dans la conception d’une expérience d’apprentissage, les utilisatrices sont au cœur du processus et peuvent intervenir à différents moments : au début pour vous aider à cadrer l’expérience, lors des tests utilisatrices pour valider votre concept d’expérience, pendant la conception pour co-construire la formation avec vous ou encore lors de l’évaluation finale.
Nous allons nous focaliser sur la phase d’exploration. Lors de celle-ci, il existe trois façons de recueillir des informations qui vous aideront à cadrer votre expérience d’apprentissage : écouter ce que les personnes disent, observer ce qu’elles font et étudier ce qu’elles créent.
Les personnes à rencontrer peuvent être vos futures apprenantes ou des personnes aux profils similaires : des gens du même secteur professionnel, des étudiantes du même âge ou d’anciennes participantes à une expérience d’apprentissage équivalente. Commencez par réfléchir aux caractéristiques qui représentent au mieux ces futures apprenantes : l’âge, le type d’organisation, le parcours scolaire, le métier, le niveau d’expérience, les problèmes rencontrés sur le terrain, etc. Sélectionnez deux à trois de ces caractéristiques pour cibler les personnes à rencontrer.
Vous devez probablement vous demander : de combien de personnes ai-je besoin pour cette phase d’exploration ? Il n’y a malheureusement pas de nombre magique, mais bien une règle : celle de la saturation. Il s’agit du moment où la rencontre d’une nouvelle personne n’apporte plus de nouvelles informations significatives par rapport à celles déjà récoltées. D’expérience, quels que soient les contextes, une dizaine d’apprenantes permettent souvent d’atteindre cette saturation.
Il n’y a malheureusement pas, non plus, de recette magique pour motiver les participantes à contribuer à une phase d’exploration. Toutefois, une communication claire et honnête sur votre démarche, ses objectifs et la manière dont les résultats seront utilisés est une bonne base. Je remarque aussi que les gens aiment parler de leur expérience et de leur vécu ; jouez là-dessus.
Parmi de nombreuses méthodes de recherche, je vous en propose quatre pour mieux comprendre les besoins de vos futurs apprenants, ainsi que leurs motivations, attitudes, sentiments ou encore leurs expériences antérieures.
L’observation participante : une immersion totale dans le quotidien des personnes pour recueillir des informations sur leurs pratiques, habitudes, besoins ou envies.
L’entretien : une discussion ouverte individuelle, en face-à-face ou à distance. Il peut se dérouler dans le contexte personnel ou professionnel de la personne si celui-ci peut illustrer certaines dimensions du discours.
Le groupe de discussion : une discussion ouverte collective, où plusieurs participantes sont réunies pour discuter de différents sujets et confronter leurs idées, vécus ou opinions.
Le questionnaire : un outil de collecte de données qualitatives et quantitatives qui vous permet potentiellement de recevoir des dizaines, voire centaines de réponses en quelques jours. C’est la méthode la plus intéressante pour toucher un grand nombre de personnes, mais aussi la plus délicate à mettre en œuvre.
Je n’entre pas dans les détails du choix, de la conception et de la passation de chacune de ces méthodes, ce sera l’objet de prochains articles. Pour les plus impatientes, je vous conseille l’ouvrage “Méthodes de design UX” de Carine Lallemand et Guillaume Gronier pour les approfondir.
Pour synthétiser les résultats de cette exploration et alimenter votre réflexion sur la conception de votre expérience d’apprentissage, élaborez un (ou plusieurs) persona, un archétype doté des caractéristiques et attributs de votre public cible. Sous la forme d’une fiche synthétique, il vous permet de mieux comprendre les besoins, les motivations et les caractéristiques de votre public, et surtout de guider vos décisions tout au long de la conception.
Ces fiches sont constituées des grands thèmes de votre récolte de données : caractéristiques démographiques de l'apprenante (âge, genre, niveau d'études, etc.), connaissances préalables et les compétences actuelles, ses motivations et ses objectifs d'apprentissage, ses préférences d'apprentissage, éventuelles barrières à l'apprentissage (manque de temps, d'accès, de motivation, etc.) et attentes vis-à-vis l’expérience d’apprentissage. Évidemment, vous êtes libre d’ajouter toutes les informations qui vous semblent importantes pour concevoir votre formation, ainsi que toutes les questions que vous vous posiez en amont de cette phase d’exploration.
Pour terminer cet article, je vous partage un canevas de fiche persona (à imprimer ou dupliquer) pour vous aider à cadrer les informations à aller chercher lors de la phase d’exploration et (re)penser vos formations du point de vue de vos apprenantes.
Médecins sans Frontières Belgique recherche un·e Digital Learning Content Developer [Bruxelles (Belgique) · CDI · Temps plein]
CodeNPlay recherche un·e Responsable accompagnement et formation [Bruxelles (Belgique) · n.c. · Temps plein]
L’Université Saint-Louis recherche un·e Technopédagogue [Bruxelles (Belgique) · CDD · Mi-temps]
Trasys recherche un·e Communication and e-learning Specialist [Bruxelles (Belgique) · CDI · Temps plein]
Innicom recherche un·e Learning and Development Track in Enterprise Architecture [Bruxelles (Belgique) · CDI · Temps plein]
Julhiet Sterwen recherche un·e Consultant·e formation / Chef·fe de projet learning [Neuilly-sur-Seine (France) · CDI · Temps plein] et un·e Ingénieur·e pédagogique [Neuilly-sur-Seine (France) · CDI · Temps plein]
Skillsday recherche un·e Consultant·e-Formateur·rice & directeur·rice de Projets Blended Learning [Paris (France) · CDI · Temps plein]
Thales recherche un·e Responsable du Service Ingénierie Pédagogique [Sophia Antipolis (France) · CDI · Temps plein]
Aviv Group recherche un·e Concepteur·rice pédagogique [Paris (France) · CDI · Temps plein]
BimBamJob recherche un·e Chargé·e d'ingénierie pédagogique & de formation [Paris (France) · CDI · Temps plein]
Edenred France recherche un·e Chef·fe de projet digital learning [Malakoff (France) · CDI · Temps plein]
Somfy recherche un·e Concepteur·rice pédagogique [Cluses (France) · CDI · Temps plein]
Emeraude Escape recherche un·e Ingénieur Pédagogique [Paris (France) · CDI · Temps plein]
📄 Être un chef plutôt qu’un cuisinier pour survivre à l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle transforme rapidement différentes professions comme les métiers de l’enseignement et de la formation. La réflexion de Valentin Decker, à propos des métiers créatifs, me semble transposable au monde pédagogique. Il distingue le "cuisinier" et le "chef" : le premier suit une recette, tandis que le second invente ses propres recettes. Si l’IA peut exécuter des instructions avec rapidité et précision, elle n’est pas (encore) capable de créer quelque chose de tout à fait nouveau sans l'intervention humaine. Par conséquent, pour rester pertinent, Valentin conseille de devenir un·e chef·fe créatif·ive qui possède les compétences, les expériences et l'intuition nécessaires pour guider et utiliser les outils d'IA à son avantage. Dans cet article, il partage une série de conseils pour adopter cette mentalité de chef et apprendre à se réinventer.
📗 Un guide pour réaliser des projets d’innovation pédagogique par la collaboration
Collaborer dans le cadre de la conception d’une innovation pédagogique n’est pas simple. Ce guide, principalement écrit pour l’enseignement supérieur, vise à outiller les lecteurs·rices pour collaborer et co-construire des activités d’apprentissage et d’enseignement favorisant la réussite étudiante. L’approche est celle des laboratoires d’apprentissage, environnements physiques et virtuels, qui visent à rassembler les membres des équipes pédagogiques afin qu’ils puissent s’y réunir pour réfléchir et co-construire.
👩💻 Découvrir les effets d’une politique efficace d’intégration du numérique dans des écoles belges
Favoriser l’intégration du numérique à l’école en l’utilisant comme un outil de transformation des pratiques pédagogiques et d’apprentissage au bénéfice de tous les élèves, c’était l’objectif du projet “Rentrée numérique” porté en Belgique francophone par l’ASBL EducIT. En quatre ans, plus de 100 établissements d’enseignement secondaire ont bénéficié d’un accompagnement combinant équipement des élèves et formation des enseignant·e·s. Le dernier rapport d’évaluation du projet livre de précieux enseignements, à l’heure où de nouveaux investissements doivent être réalisés dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’équipe de recherche, les coordinateurs et des enseignant·e·s impliqué·e·s présenteront les résultats de ce travail lors d’un webinaire le 25 avril à 17:00.
✉️ Comment accompagner les enseignant·e·s dans le développement de leurs compétences numériques ?
C'est la question à laquelle Christiane Caneva répond dans la troisième édition de sa newsletter. Malheureusement, pas de recette magique, mais tout de même un ingrédient récurrent : la nécessité d'un soutien technopédagogique de proximité matérialisé par des “référent·e·s numériques” au sein des écoles. Pourtant, les recherches montrent une sous-utilisation de ces professionnel·le·s à cause d’objectifs et de missions mal défini·e·s. Pour accompagner efficacement les enseignant·e·s, ces référent·e·s numériques doivent comprendre la vision de la direction, connaître les besoins des enseignants et proposer des activités de développement professionnel personnalisées, authentiques et soutenues dans le temps. L’article partage une série d’activités de développement professionnel potentiellement efficaces que les référent·e·s numériques peuvent mettre en place au sein de leurs écoles.
Si vous souhaitez découvrir le potentiel de l’intelligence artificielle avant de mettre les mains dans le cambouis, Sydologie vous propose la solution idéale.
Ils ont lancé une boîte à outils permettant aux formateurs·rices et aux concepteurs·rices de :
Générer des quiz
Générer des scripts de vidéos pédagogiques
Analyser des feedbacks reçus des participant·e·s lors des formations
Concevoir des programmes de formation
Générer des fiches “compatibles” Qualiopi
Réaliser des schémas pour faciliter la compréhension des concepts
Comme ils l’indiquent, les outils sont fonctionnels, mais encore en version bêta.
Si vous souhaitez directement trouver des outils à utiliser en fonction de vos besoins, je vous conseille “Futurepedia”, le plus grand répertoire d’outils utilisant de l’intelligence artificielle.
Vous pouvez y découvrir les fonctionnalités des différents outils, rechercher les plus adaptés à vos (futurs) usages et voter pour chacun d’eux.
Très instructif et excellent article. Vivement les prochains de la série 🤓🤗