Bonjour à tou·te·s 👋
Quel plaisir de recommencer à vous écrire régulièrement !
J’espère que vous allez bien et que votre rentrée se prépare au mieux. La mienne débute en compagnie de mon nouveau deux roues 🚲
Mardi 24 août 2021 à 11:00, je publiais la première édition de cette newsletter. À l’occasion de son premier anniversaire, elle se refait une beauté !
Vous le remarquez, plusieurs éléments ont changé : logo, couleurs, titres, miniatures, etc. J’espère que cette nouvelle identité graphique, réalisée par Margaux Verdoy (Merci à elle 🫶), vous plaira autant qu’elle me plaît. Elle a aussi été déclinée sur le site vitrine de learnability et le sera très bientôt sur les archives de la newsletter.
Pour marquer le coup de cette première année passée à vos côtés, je vous ai proposé de répondre à toutes vos questions. Vous réagissez souvent à mes e-mails en me demandant mon avis, en m’interrogeant sur des aspects plus personnels ou en me demandant de parler un peu plus de moi. Faire une FAQ était une bonne occasion de faire cet exercice publiquement.
On reprend aussi les bonnes habitudes avec le partage de ressources inspirantes, d’offres d’emploi et d’outils que j’utilise. Vous le découvrirez, les catégories de la newsletter changent quelque peu. Mais vous allez vite vous y retrouver 😄
Merci encore de me suivre dans cette aventure !
Bonne lecture,
Nicolas.
Temps de lecture : 10 minutes
Je vous ai demandé, dans l’édition hors-série de la semaine passée et sur Twitter, de me poser des questions à propos de mon organisation, de mon processus d'écriture, des projets de Caféine.Studio, du podcast "C'est quand la pause ? ou du futur de l’apprentissage. J’ai reçu une quarantaine de questions ! Merci pour votre intérêt !
Vu ce nombre, j’ai décidé d’en reformuler certaines pour les rendre moins spécifiques, ou d’en combiner d’autres. J’essaie ainsi de répondre à tout le monde. Si je vous ai oublié, n’hésitez pas à m’écrire ! J’assure le service après-vente de cette FAQ.
Dernière chose, j’ai aussi classé les questions par thématique, histoire de s’y retrouver.
✉️ learnability
D’où vient le nom “Learnability” ?
Il faut aller lire la page de présentation de la newsletter 😏
Pour être un peu plus complet, depuis fin 2018, mes différents projets portaient des noms autour de la thématique du café, comme Caféine.Studio ou mon blog “One More Espresso”. À chacun ses lubies…
En débutant cette newsletter, j’ai eu envie de la démarquer de mes activités au sein de Caféine.Studio et de la rendre plus personnelle ; elle a donc eu un nom propre, sans propriété caféinée.
J’aime beaucoup la notion d’apprenance, c’est-à-dire la capacité à développer et adapter rapidement ses compétences. J’ai choisi le terme anglais “learnability” pour des raisons de sonorité, et pour son homonymie avec le concept issu de l’ergonomie. L'apprenabilité (norme ISO/IEC 9126), ou facilité d'apprentissage, est une des qualités d'un logiciel, d'une interface, ou par extension d'une expérience d'apprentissage. Elle permet aux utilisateurs·rices de se familiariser rapidement avec ces dispositifs et de faire bon usage de toutes leurs fonctions et capacités.
Ces deux définitions traduisent plutôt bien la ligne éditoriale de la newsletter.
Quel est ton objectif à travers cette newsletter ? As-tu pensé à la monétiser ou en faire un canal d’acquisition de nouveaux·elles client·e·s ?
Je ne souhaite pas en faire un canal d’acquisition, ou une vitrine pour Caféine.Studio. C’est d’ailleurs pour cela que le nom est différent, et que la première identité visuelle de la newsletter était complètement décorrélée de mes autres activités.
Je souhaite vraiment que vous puissiez ressentir l’indépendance et le ton personnel qui me sont chers. Tout au plus, learnability est un relais de mes autres activités, comme pour le podcast “C’est quand la pause ?”.
Je n’envisage pas de monétiser learnability pour l’instant. Certes, cela me prend du temps, mais cela me permet de garder mon indépendance et d’éviter une course aux chiffres.
learnability est avant tout un journal de bord dans lequel je consigne mes découvertes, rencontres, réflexions sur l'innovation pédagogique et le futur de l'apprentissage. L’écriture de cette newsletter m’offre ainsi la possibilité de stabiliser mes pensées et d’ancrer mes apprentissages. Mener cet exercice publiquement m’oblige à m’y tenir et j’essaie aussi que chaque édition puisse vous aider à créer des expériences d'apprentissage utiles, utilisables et engageantes. Cela soutient l’amélioration de mon processus d’écriture.
Quand ou sur la base de quels éléments estimes-tu un contenu suffisamment “prêt” à être publié ?
Je n’ai pas réellement de grille d’analyse… Le perfectionniste que je suis répondrait : “Ce n’est jamais réellement prêt”. J’utilise le temps pour me contraindre. C’était déjà le cas l’année passée, ça l’est encore plus aujourd’hui. Je définis un nombre d’heures à consacrer à l’écriture de chaque édition, et j’essaie de produire la meilleure newsletter dans ce temps imparti.
👨💻 Learning Experience Design & Caféine.Studio
Comment as-tu obtenu ton tout premier projet de consultance (en dehors d’un contrat d’employé) ? C’est venu d’une demande avant le lancement de Caféine.Studio ou d’une démarche de prospection ? De manière générale, comment as-tu obtenu tes premiers client·e·s ?
Cette question est revenue à plusieurs reprises. Un peu de contexte… En octobre 2018, j’ai quitté mes fonctions à l’Université libre de Bruxelles sur un (quasi) coup de tête. J’en expliquais les raisons dans ce billet. En faisant ce choix, je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire ensuite, ni aucune perspective. Juste le besoin d’être indépendant. Je déconseille d’ailleurs quiconque de prendre ce type de décision si rapidement, même si cela a été très positif pour moi.
Autre information importante : depuis 2014, avec l’équipe ULB Podcast, nous avions déjà de nombreuses activités d’innovation pédagogique auprès d’institutions extérieures à l’Université libre de Bruxelles – organismes publics, entreprises, associations, etc. Je ne possédais donc pas uniquement une expérience “académique” ; j’avais déjà l’habitude de discuter avec des clients, d’établir des offres et de gérer de tels projets. J’ai aussi eu la chance, à travers mes différentes activités à l’Université libre de Bruxelles, de créer un réseau et de développer mon monopole personnel.
Le principal hack du début de mes activités a été d’être amené à donner plusieurs conférences. J’étais invité en tant qu’expert sur un sujet et les participant·e·s étaient présent·e·s par intérêt – professionnel – pour ce sujet. Vous le voyez venir : ces conférences m’ont offert la visibilité auprès d’un public “qualifié”. Et ça a donné mes premières missions. Celles-ci ont été plutôt variées : rédaction de rapport, appui à l’amélioration d’une formation, développement d’un système de tutorat en ligne, etc. Peu à peu, j’ai trouvé ce que j’aimais et souhaitais faire. J’ai alors développé une réelle offre de services.
Comment fais-tu ta prospection pour te faire connaître ? Comment choisis-tu tes projets / missions ?
Je n’ai jamais fait de prospection.
D’ailleurs, ce n’est pas le site de Caféine.Studio qui est le plus explicite pour attirer des client·e·s 🙃 L’histoire des cordonniers…
Actuellement, j’ai la chance d’être contacté par des institutions qui ont entendu parler des activités et productions de Caféine.Studio. Nos client·e·s sont nos meilleur·e·s commerciaux·ales, et les projets que nous réalisons avec eux / elles offrent une belle vitrine.
Je choisis des projets adaptés à notre approche – centrée utilisateur·rice, en co-conception, etc. – et alignés avec nos valeurs. Je n’hésite d’ailleurs pas à communiquer beaucoup plus sur l’approche et les valeurs, que sur nos services. Je pense que cela engendre une auto-sélection des client·e·s potentiel·le·s.
Ensuite, j’aime passer du temps en amont d’un projet pour évaluer s’il y a une bonne adéquation entre Caféine.Studio, le projet et le/la client·e lui/elle-même. Cela se fait à travers des discussions, voire des ateliers.
En quoi consiste le métier de Learning Experience Designer ? Comment en es-tu arrivé au Learning Experience Design (formations croisées, lectures, autre...) ?
Depuis plus de dix ans, je fais de la conception d’expériences d’apprentissage, sans réellement nommer cela comme tel. Nos activités au sein d’ULB Podcast s’appuyaient elles-mêmes sur de la recherche utilisateur·rice, que ce soit pour la conception de logiciels éducatifs ou de parcours de formation.
Aujourd’hui, l’approche de Learning Experience Design me semble la plus efficiente pour les enjeux d’innovation pédagogique auxquels sont confrontés les acteurs·rices de l’enseignement et de la formation. Plus particulièrement, elle permet de comprendre les pratiques des utilisateurs·rices, d’améliorer un dispositif de formation, de concevoir une expérience d’apprentissage engageante ou même de transformer une organisation.
Pour revenir à la question initiale… Je peine à dresser les contours de ce “métier”. La plupart des personnes qui se définissent comme tel, notamment sur LinkedIn, font plutôt de la création de parcours digital learning. En ce sens, ils agissent comme des “Digital Learning Manager” ou des “Instructional Designer”. De mon côté, j’adopte plutôt une démarche plus systémique, similaire à celle d’un designer pour résoudre des problèmes : explorer de manière holistique un contexte, innover de manière collective à partir de ces apprentissages et soutenir la mise en œuvre en visant l’autonomie.
Combien ça gagne par mois un “Learning Experience Designer” ?
Cette question est revenue à plusieurs reprises 😂
Je suis malheureusement incapable de répondre à la question pour un statut de salarié·e. Je pense que certains sites peuvent aider à trouver des estimations. Les offres d’emploi dans le domaine doivent également indiquer des salaires de référence.
De mon côté, je suis gérant de ma propre entreprise. Cela veut dire que ce que je facture à mes client·e·s (mon chiffre d’affaires) est différent du bénéfice (ce qu’il reste à la fin, en enlevant les rémunérations des personnes avec lesquelles je travaille, une série de charges et de frais, etc.) qui est lui-même différent de mon salaire (ce que je touche en net par mois).
En tant que gérant, je me verse un salaire mensuel. Pour être entièrement transparent, celui-ci est de 2.000 EUR par mois. À ce stade de ma vie, c’est le montant dont j’ai besoin pour vivre. Cela me permet de laisser plus d’argent dans l’entreprise, et de payer moins de charges sur ce salaire. Un autre élément à prendre en compte est qu’une série de dépenses, comme mon vélo ou un nouveau setup, sont faites via l’entreprise, car ce sont des outils que j’utilise professionnellement. Ce n’est donc pas de l’argent que je sors personnellement.
Vu l’intérêt pour cette question, je ferai plus que probablement une édition dans laquelle j’analyse les chiffres de Caféine.Studio 💰
🙋♂️ Organisation, écriture & vie personnelle
Comment comptes-tu réussir à rédiger ton livre en plus de toutes tes autres activités ?
Haha ! C’est LA question ! Je vous livre mon plan de bataille…
À partir des retours d’expérience de différent·e·s auteurs·rices rencontré·e·s cet été, j’ai établi un plan sur un an et trois mois :
Juillet à septembre 2022 : définition de l’angle, écriture du sommaire et documentation des chapitres
Octobre à décembre 2022 : rédaction de la première version
Janvier à mars 2023 : rédaction des versions 2, 3, 4, 5…
Avril à juin 2023 : relecture avec l’éditeur
Juillet à septembre 2023 : préparation de la promotion de la sortie de l’ouvrage
L’objectif : consacrer un nombre d’heures plus ou moins similaire quelle que soit la phase de travail sur le livre.
Si vous lisez bien entre les lignes, le livre devrait être publié en septembre 2023. J’utilise le conditionnel par précaution, vu que je n’ai même pas encore officiellement signé mon contrat (Florian, si tu passes par là, je ne t’oublie pas !).
Comment réussis-tu à combiner autant de projets ? Cela m’aiderait pour mon organisation personnelle.
Cette question part du postulat que j’y arrive. Je n’en suis pas sûr…
Je vous partage mon approche dont je parlais dans l’édition à propos de l’ouvrage “Make Time” : organiser mes journées dans les moindres détails.
Je planifie mes journées en combinant Todoist qui contient les tâches à réaliser, et Google Agenda qui affiche les blocs de temps consacrés à ces tâches. Absolument tout est indiqué dans mon agenda !
Dans l’image ci-dessous, les rendez-vous – réunions, ateliers, etc. – sont en bleu et les tâches en orange. Je planifie souvent cela deux semaines à l’avance, et avant d’entamer une nouvelle semaine, je réajuste son programme.
Vous allez me dire : “Quelle place laisses-tu à la spontanéité ?” Comme l’écrit Jean de la Rochebrochard, il s’agit de “s’organiser comme une machine pour vivre comme un humain”. De mon point de vue, une journée structurée offre plus de liberté. Si vous n’avez rien de prévu, vous devez en permanence décider de ce que vous allez faire – même s’il s’agit de faire une sieste. En revanche, une journée entièrement minutée donne la liberté de se concentrer sur le moment présent. De plus, je planifie aussi mes journées comme mes semaines en adéquation avec mes envies et mes niveaux d’énergie.
Comment trouves-tu ton équilibre vie privée et vie professionnelle ?
À nouveau, en planifiant.
Élément important : je n’ai pas d’enfant (qui peut rendre plus aléatoire la programmation des journées) et j’ai une copine qui me soutient dans mes périodes de rush (parce que, parfois, la planification théorique ne fonctionne pas aussi bien dans la réalité).
Autre élément important : je suis réellement passionné par ce que je fais. Et quand on aime, on ne compte pas. Mais il faut aussi y faire attention !
Mes moments personnels – comme le sport, des soirées avec des amis, du temps avec ma copine, le fait d’appeler mes parents, etc. – sont planifiés dans mon agenda. L’avantage d’être indépendant est d’avoir une flexibilité dans l’organisation de mes journées. Ces moments personnels sont parfois en matinée, au milieu de la journée ou en soirée. À nouveau, histoire d’être en adéquation avec mon énergie et mes envies du moment.
Dans l’exemple ci-dessous, les moments en vert sont des temps personnels planifiés. Vous voyez, par ailleurs, que j’ai également des soirées libres 😄
Et ta thèse de doctorat dans tout cela ?
Ha, la thèse ! J’ai définitivement abandonné le projet en 2019.
Certain·e·s déploreront ce choix en me disant “que ça aurait été bien de l’avoir” et “qu’il ne restait pas beaucoup de travail”.
De mon côté, la motivation n’était plus du tout présente pour différentes raisons. Et je pense qu’il sera beaucoup plus simple de reprendre un tel projet de zéro si l’envie est là que de finaliser celui-là sans aucune motivation.
Combien de temps dédies-tu par mois à ton autoformation ?
Question difficile… J’ai l’impression que j’apprends tout le temps. Que ce soit à travers les projets client·e·s, des lectures, en écoutant des podcasts ou en rencontrant d’autres personnes. Je suis également quelques formations en ligne, participe à des conférences et continue à faire une veille scientifique.
Toutes ces activités forment un apprentissage constant. Je prends donc des moments réflexifs pour mettre à plat ces nouvelles connaissances, les stabiliser et les retravailler. J’aime aussi définir, tous les trois mois, quelques sujets à investiguer ou des compétences à développer.
🎧 C’est quand la pause ?
Pourquoi faire un podcast, en plus de ta newsletter ?
Pour des raisons similaires à la newsletter, avec l’aspect collectif en plus. Les enregistrements se font toujours dans la bonne humeur, et confronter nos expériences est réellement enrichissant.
Si tu devais choisir entre Lio et Jérôme, tu choisirais lequel ?
Je les prends en lot, ils sont trop complémentaires 🃏
Est-ce que cette question vient de Jérôme ou de Lionel ? 😏
👩🏫 Ma vision sur le monde de la formation
C’est quoi, selon toi, les trois tendances de la formation dans les dix prochaines années ?
C’est simple, il n’y en aura qu’une : l’intelligence artificielle pour faire de l’adaptive learning et sortir des learning analytics dans des dispositifs ludo-pédagogiques social learning proposés dans le métavers.
Plus sérieusement, j’ai plutôt trois modestes souhaits pour le monde de la formation qui, j’espère, deviendront des tendances :
Une conception pédagogique centrée sur les besoins – hétérogènes – des participant·e·s qui dépasse le “one size fits all” de nombreuses formations, ou une approche encore très souvent centrée sur le bourrage de crâne avec plein de contenu.
Une réelle évaluation de l’impact des expériences d’apprentissage, que ce soit dans la formation initiale ou tout au long de la vie. Finalement, est-ce que ça sert de former et d’apprendre ?
Un investissement (dès le plus jeune âge) dans le renforcement des compétences pour apprendre à apprendre. Comme le disait Alvin Toffler, “Les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Ce seront ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre.”
Penses-tu développer une formation autour de la conception d’expériences d’apprentissage, une formation qui intègre plus systématiquement des dispositifs asynchrones dans les méthodes pédagogiques de l'enseignement supérieur et/ou de la formation continue ?
C’était déjà l’un des objectifs du Certificat “Enseigner dans le supérieur avec le numérique”. Mais il est en pause et devrait reprendre lors de l’année académique 2023-2024.
J’ai envie de développer une formation de ce type, en dehors de tout canal institutionnel. Mais cela demande beaucoup de temps. Et je peine aussi à me décider quant au public à former qui aura le plus d’impact sur le monde de l’enseignement et de la formation : les enseignant·e·s et formateurs·rices, les conseiller·e·s / ingénieur·e·s pédagogiques, les responsables institutionnels, etc. ? C’est un projet qui est dans un coin de ma tête, et que je laisse mûrir.
Merci encore pour vos questions 🙌 C’était un chouette exercice d’y répondre.
La section Learning Design Jobs est une curation – non exhaustive – d'offres d'emploi de responsable de formation, concepteur·rice d’expériences d’apprentissage, conseiller·e (techno-)pédagogique, etc.
La Fédération Wallonie-Bruxelles recherche un·e gestionnaire d’évaluations dans l’enseignement supérieur [Bruxelles · CDI · Temps plein]
Deloitte recherche un·e Creative Learning Designer [Bruxelles · CDI · Temps plein]
Estée Lauder Companies recherche un·e Education Coordinator [Bruxelles · CDI · Temps plein]
Edenred recherche un·e Learning & Development Manager [Malakoff · CDI · Temps plein]
Flowbow recherche un·e Learning Consultant [Paris · CDI · Temps plein]
Skillsday recherche un·e Chef de projet learning designer sur-mesure [Paris ou distanciel · CDI · Temps plein] et un·e Learning designer (Ingénieur pédagogique digital) [Paris · CDI · Temps plein]
Nickel recherche un·e Learning & Development Manager [Nantes · CDI · Temps plein]
📄 Connaissez-vous les 10 innovations pédagogiques de demain ? [ENG]
“Innovating Pedagogy”, c’est LE rapport qui explore les nouvelles formes d'enseignement, d'apprentissage et d'évaluation dans l’enseignement supérieur. Comme chaque année (c’est la dixième édition !), les auteur·e·s analysent une série de signaux faibles, c’est-à-dire des innovations déjà mises en œuvre dans certains contextes, mais qui n’ont pas encore été diffusée à plus large échelle. Cette lecture a particulièrement alimenté mes réflexions sur les articles de ces prochains mois. J’imagine qu’elle devrait aussi vous donner des idées sur des éléments à mettre en œuvre dans vos pratiques pédagogiques ou vos institutions.
📖 Moins, mais mieux… Une plongée dans le minimalisme numérique [FR]
Cet été, le livre "Réussir (sa vie) grâce au minimalisme digital: Moins de technologie, plus de concentration” a eu un réel impact sur la manière dont j’envisage ma relation aux outils et logiciels numériques. Le minimalisme numérique, c’est une philosophie de l’usage des technologies dans laquelle vous concentrez le temps passé en ligne sur un petit nombre d’activités soigneusement choisies et optimisées, très propices à ce qui est important pour vous, et renoncez à tout le reste. Dans son ouvrage, Cal Newport analyse nos pratiques actuelles à partir de travaux de recherche, dresse les contours de cette nouvelle philosophie des usages et apporte une série de conseils pragmatiques pour une relation plus saine au numérique. Je vous recommande d’en faire votre prochaine lecture, et vous invite à me partager vos commentaires lorsque vous refermez l’ouvrage.
Certain·e·s d’entre vous n’ont pas encore écouté le podcast que j’anime avec Jérôme Robyns et Lionel Meinertzhagen depuis mars ! Le concept ? Analyser le monde de la formation en omettant délibérément un de ses ingrédients essentiels. Avez-vous déjà imaginé une formation sans formateur, sans budget, sans PowerPoint ou sans thématique ? Durant une heure, nous discutons informellement en envisageant ces situations incongrues et en partageant nos expériences. La saison 2 reprendra le 16 septembre (de quoi vous donner un peu de temps pour rattraper la saison 1) avec pas mal de surprises !
📊 Évaluer la maturité de votre organisation pour l’innovation pédagogique [ENG]
Aux Pays-Bas, le groupe de travail EdTech for Educational Innovation a créé un modèle d’évaluation de la maturité des établissements éducatifs / de formation par rapport à l’innovation pédagogique numérique. Le but est d’analyser de manière systémique les caractéristiques organisationnelles pour obtenir une évaluation plus objective des performances ou des indications sur la manière d’intégrer efficacement le numérique.
📖 Le b.a.-ba pour enseigner et former [FR]
En février, je vous partageais ma liste des livres à lire en 2022. Si je devais refaire cette liste aujourd’hui, au-delà de l’ouvrage de Cal Newport, j’y ajouterais le livre de Jean-François Parmentier et Quentin Vicens : “Enseigner et former : Psychologie appliquée et pédagogies actives, secondaire, supérieur, formation professionnelle”. L’ouvrage est idéal pour toute personne qui débute dans le monde de la pédagogie ! Il propose, dans un langage accessible, 41 outils indispensables pour enseigner et former à l'aide de stratégies interactives issues de la recherche. Chaque outil est présenté de façon visuelle sur 2 pages : schéma de synthèse, résumé de l'outil, objectif et contexte d'utilisation, méthodologie à suivre, avantages et précautions à prendre. C’est simple et efficace !
Texts, c’est l’application que j’attendais depuis très longtemps !
Au-delà des e-mails que je traite avec une réelle discipline, je suis une catastrophe pour suivre les messages privés qu’ils arrivent par SMS, WhatsApp, LinkedIn ou d’autres plateformes.
Texts résout ce problème avec un concept simple : réunir toutes vos applications de conversation (iMessage, WhatsApp, Slack, DM Twitter, DM LinkedIn, etc.) en une seule.
Le plus, c’est que l’application (sur ordinateur, pas encore disponible sur mobile) propose des fonctionnalités pour suivre et gérer ces messages. Vous pouvez ainsi archiver vos conversations, y ajouter des étiquettes, les grouper dans des dossiers, faire réapparaître un message à un moment plus approprié (“Snooze”), programmer des envois, etc. Bref, tout ce qu’il faut pour une gestion efficace de vos messages privés.
L’application est, pour l’instant, sur invitation (merci Fabrice !) et payante (15 dollars / mois !). Grâce à un mois gratuit, je suis en train d’évaluer si les bénéfices valent ce prix élevé. J’ai également découvert la semaine passée l’un des concurrents de Texts : Beeper (lui-même sur invitation).