Bonjour à tou·te·s 👋
Je suis heureux de vous retrouver dans cette nouvelle édition.
Ce week-end, nous avons organisé, avec l’association Francolympiades et Vlaamse Olympiade Vereniging, la 11ème édition du concours de dessin “L’art du vivre ensemble”. Le thème de cette année était “L’Art se met au vert”, invitant les enfants de 6 à 18 ans à s’exprimer sur les enjeux climatiques. Un trait commun à l’ensemble des œuvres : une vision plutôt pessimiste, pour ne pas dire apocalyptique, de notre futur. Un constat qui m’interpelle particulièrement. Des solutions existent, mais nécessitent de repenser complètement nos habitudes et notre modèle sociétal. J’ai peur que même les plus jeunes s’imaginent que cela relève de l’impossible…
Cette réflexion est particulièrement présente pour l’instant, à moins d’une semaine de quitter Bruxelles pour Lisbonne le temps d’un mois. L’objectif de ce séjour : tester un nouveau mode de vie – une certaine forme de nomadisme – et réfléchir au futur. Est-il possible de travailler à distance tout en s’intégrant à la vie locale ? Pourrai-je garder la même productivité ? Comment concilier des envies d’exploration du monde et une certaine conscience écologique ? Une série de questions et de réflexions dont je vous partagerai les réponses ici et plus régulièrement sur Twitter.
J’inaugure une nouvelle rubrique dans la newsletter : “C’est quand la pause ?”. Il s’agit du titre du podcast bimensuel lancé hier avec Jérôme Robyns et Lionel Meinertzhagen. Le concept : analyser le monde de la formation en omettant délibérément un de ses ingrédients essentiels. Avez-vous déjà imaginé une formation sans formateur, sans budget, sans PowerPoint ou sans thématique ? Le podcast aura bientôt son propre site Internet, mais je vous parlerai des nouveaux épisodes dans chaque édition de cette newsletter. Rendez-vous un peu plus bas pour découvrir notre premier enregistrement.
Avant cela, je vous invite à vous poser une question des plus fondamentales : pourquoi vos participant·e·s s’inscrivent-ils ou elles à vos formations ? La réponse est importante, car elle influencera la perception de toute leur expérience d’apprentissage. Et spoiler alert, ce n’est pas uniquement par intérêt pour la thématique que vous proposez ! Explorons ensemble ces motifs d’engagement en formation.
Je vous souhaite une bonne lecture et une excellente semaine,
Nicolas.
PS : L’article de cette semaine est – principalement – écrit au féminin. Pour rappel, si j’opte pour une écriture inclusive dans mon édito et dans la partie “Inspiration”, j’ai choisi qu’un article long format sur deux serait écrit au féminin. L’idée est de simplifier la lecture, tout en conservant des considérations sociales et politiques qui me sont chères.
Temps de lecture : 9 minutes
Les participantes à une formation ne s’y inscrivent pas uniquement par intérêt pour le sujet traité. Elles ont des motivations plus profondes qui influencent la perception de toute leur expérience d’apprentissage.
Vous souhaitez un exemple ?
Voici les motifs d’engagements des 15 inscrites au dernier bootcamp “Sauce Writing” de Valentin Decker.
68 raisons de s’inscrire au bootcamp – pour 15 personnes, je le rappelle.
Une diversité de motifs d’engagement.
L’intérêt pour la thématique de l’écriture n’apparaît que chez neuf participantes. Elles souhaitent surtout développer des compétences utilisables sur le plan professionnel et obtenir plus de reconnaissance à travers l’écriture. Elles veulent également construire un réseau durant cette formation et tester ce format pédagogique en ligne.
Vous l’observez, les raisons qui poussent les individus à s’inscrire en formation professionnelle sont variables : le plaisir d’apprendre, la volonté d’être plus compétent dans son travail, l’espoir d’une promotion, la possibilité de rencontrer d’autres personnes du même domaine, le conseil d’un supérieur, etc.
Si ces motifs peuvent sembler anodins, ils témoignent pourtant de la motivation des personnes par rapport à la formation elle-même. L’engagement en formation est "à la fois l’acte d’entrée et l’implication du sujet dans le processus d’apprentissage" (Bourgeois, 2009).
Dans cet article, je vous propose de découvrir ces différents motifs d’engagement ainsi que leur influence sur l’expérience d’apprentissage des apprenantes. Je vous partage également quelques clés pour les détecter et les prendre en compte dans la conception de vos formations.
Au moins 10 raisons de s’inscrire en formation…
Au début des années 2000, Philippe Carré a interrogé 61 salariés travaillant dans différentes entreprises et à différents niveaux d’organisation sur ce qui les poussait à s’inscrire en formation. Par ce travail, il a identifié dix motifs d’engagement en formation qu’il a classés selon deux axes.
Le premier axe distingue, en abscisse, les motifs à orientation intrinsèque de ceux à orientation extrinsèque. L’orientation intrinsèque indique que la motivation relève de l’individu lui-même, voire de sa propre volonté de se former (“J’aime apprendre de nouvelles choses”) alors que l’orientation extrinsèque est liée à des buts et avantages extérieurs que la formation lui permet d’atteindre (“Je me suis inscrite pour avoir une ligne en plus sur mon CV”).
Sur le deuxième axe, en ordonnée, Carré distingue les motifs orientés vers l’apprentissage ou vers la participation. Certaines apprenantes visent prioritairement l'acquisition de contenus – connaissances, habiletés, attitudes – et sont dès lors centrées sur l’apprentissage ("J'ai besoin d'avoir un niveau d'espagnol suffisant avant de partir en voyage"). D’autres visent plutôt la simple inscription et/ou présence au sein d’un groupe, indépendamment de l'apprentissage de savoirs ("J'ai envie de rencontrer d'autres professionnelles qui ont les mêmes problèmes que moi sur ce sujet").
En combinant ces deux axes, le modèle propose quatre quadrants spécifiques au sein desquels se répartissent les dix motifs d’engagement.
Ces motifs ne sont ni des traits de personnalité ni des styles d’apprentissage. “Les motifs traduisent le rapport qu'établit le sujet, à un certain moment, avec un certain type de formation. Ils ne sont ni uniques, ni nécessairement stables” (Carré, 1999). Une personne possède souvent plusieurs motifs d’engagement au moment de s’inscrire en formation, dépendant eux-mêmes des circonstances et des contenus.
Le modèle distingue trois motifs intrinsèques : le motif épistémique, le motif socioaffectif et le motif hédonique.
Le motif épistémique (orientation vers l’apprentissage) se manifeste par le fait d’apprendre pour le plaisir d’apprendre. Dans ce cas, la formation est une source de plaisir en soi, car elle permet à la personne de s’approprier de nouveaux savoirs et de se cultiver.
Le motif socioaffectif (orientation vers la participation) correspond à la recherche de contacts sociaux, de communication. Pour répondre à ce motif, la formation doit offrir des occasions d'échanges avec d'autres, de développement de nouvelles relations, de partage d’expérience, de création d’une communauté, etc.
Le motif hédonique (orientation vers la participation) indique que l’individu s’inscrit pour l’ambiance de la formation, son environnement ou encore ses conditions pratiques – en dehors de tout apprentissage d’un contenu précis. Dans une première vague des MOOC (cours en ligne ouverts et massifs), il s’agissait d’un motif très fréquent. Les participantes s’inscrivaient avant tout pour découvrir cette nouvelle modalité de formation en ligne ainsi que pour sa gratuité. Pour répondre à ce motif, il s’agit dès lors de soigner l’ambiance de la formation, le confort des lieux, l’expérience d’apprentissage en ligne, la richesse des ressources à disposition, etc.
Les sept motifs ayant une orientation extrinsèque procurent une satisfaction en dehors de la formation elle-même : il s’agit du motif économique, du motif prescrit, du motif dérivatif, du motif opératoire professionnel, du motif opératoire personnel, du motif identitaire et du motif vocationnel.
Le motif économique (orientation vers la participation) est lié à un avantage matériel ou économique. L’individu qui suit la formation espère que celle-ci lui apportera des avantages directs – allocations de chômage, jours de congé supplémentaires, etc. – ou indirects – une promotion.
Le motif prescrit (orientation vers la participation) relève de l’injonction d’autrui ; l’individu s’inscrit en formation par obligation légale, pression hiérarchique ou conformité sociale.
Le motif dérivatif (orientation vers la participation) correspond au choix de suivre une formation pour éviter une situation désagréable (mauvaise ambiance, manque d’intérêt au travail, problèmes familiaux, etc.).
Le motif opératoire professionnel (orientation vers l’apprentissage) témoigne d'une volonté de la personne d’acquérir des compétences nécessaires pour le travail afin de pallier un manque de connaissance dans un domaine, anticiper ou s'adapter à des changements, de découvrir ou de perfectionner des pratiques, etc.
Lorsque la formation permet d'acquérir des compétences qui se situent en dehors du travail, il s’agit du motif opératoire personnel (orientation vers l'apprentissage). La formation doit alors permettre de développer des compétences perçues comme nécessaires à la réalisation d'activités spécifiques en dehors du champ professionnel (loisirs, vie familiale, voyages, responsabilités associatives, humanitaires, religieuses, politiques, etc.).
Le motif identitaire (orientation centrale) témoigne de l’envie d’acquérir des compétences qui modifieront l’image de soi et la reconnaissance de l’environnement. Il s'agit d'acquérir les compétences et la reconnaissance symbolique nécessaires à une transformation (ou une préservation) de ses caractéristiques d'identification sociale, à travers le maintien ou la transformation du statut social ou familial, de la fonction, du niveau de qualification, du titre, etc.
Le motif vocationnel (orientation centrale) indique que l’inscription est centrée sur une logique d'orientation professionnelle, de gestion de carrière ou de recherche d'emploi. La participante cherche à acquérir les savoirs (connaissances, habileté, attitudes) et/ou la reconnaissance nécessaire à l'obtention d'un emploi, à sa préservation, son évolution ou sa transformation.
Pourquoi vous devriez connaître les motifs d’engagement de vos participantes ?
Pour comprendre l’influence des motifs d’engagement en formation, il faut avant tout revenir aux bases de la motivation des apprenantes.
“Les adultes doivent savoir pourquoi ils doivent apprendre quelque chose avant d’entreprendre de l’apprendre” (Knowles, Holton & Swanson, 2005)
Chaque participante à une formation a besoin de comprendre le sens et l’intérêt de la formation par rapport à ses besoins et objectifs. Elle sera d’autant plus motivée si la formatrice lui explicite comment la formation, à travers ses objectifs et méthodes, lui permettra d’atteindre les résultats escomptés de manière cohérente avec ses attentes. A contrario, une participante qui ne sait pas pourquoi et comment elle va apprendre montrera un état de motivation plutôt faible.
Vous le comprenez… Les motifs d’engagement de vos participantes en formation sont essentiels à connaître afin de concevoir une formation qui les engage pleinement. Ils influencent la participation des personnes dans la formation elle-même ainsi que leur perception de celle-ci. Devoir gérer des apprenantes présentes “parce qu’elles sont obligées” ou “parce que c’est comme une journée de congé” diffère largement de la gestion d’un groupe de personnes passionnées par la thématique. De la même manière, proposer une formation sans communauté ou espaces d’échanges à des personnes principalement motivées par la rencontre avec d’autres personnes pourrait être catastrophique.
Dans le cadre d’une formation hybride ou en ligne, la difficulté peut être encore plus élevée face à la liberté que possède l’apprenante ou aux stratégies de contournement qu’elle peut mettre en place. Par exemple, lancer une vidéo de 5 minutes et aller prendre un café. Dans une recherche publiée en 2016, j’ai montré que les motifs d’engagements dans un cours en ligne ouvert et massif avaient une influence sur le sentiment d’efficacité personnelle des participantes, leurs stratégies d’apprentissage ainsi que la perception qu’elles avaient des ressources à leur disposition.
Connaître les motifs d’engagement de vos apprenantes en amont de la formation, voire en amont de la conception de celle-ci peut vous amener à faire des choix spécifiques tant au niveau de l’ingénierie du dispositif, de son animation que de sa communication.
Les motifs d’engagement comme moteurs de l’innovation pédagogique
Récemment, un organisme m’a contacté pour l’accompagner dans l’élaboration d’un parcours e-learning visant à développer les compétences dites soft skills d’ouvriers.
En analysant les motifs d’engagement de ce public cible à travers des entretiens, nous avons fait plusieurs constats :
Ils ne voyaient pas directement l’utilité de développer ces compétences.
Ils ne voulaient pas être obligés de suivre un tel parcours.
Ils ne comprenaient pas l’intérêt d’une formation à distance.
Nous avons également découvert plusieurs faits intéressants sur ce qui les amènerait à s’inscrire dans une dynamique de formation :
Ils vivaient une série de problématiques dans leurs entreprises – dont les soft skills pouvaient être un appui à la résolution.
Ils étaient partisans de formations axées sur la résolution de problèmes concrets.
Ils étaient intéressés par la rencontre avec des ouvriers d’autres entreprises.
Ils souhaitaient être challengés et mis en action.
Mettez tout cela dans un shaker avec différentes phases d’idéation et de prototypage. Vous obtenez “Slalom”, un média consacré au développement des compétences personnelles des ouvriers pour améliorer leur quotidien. Il s’agit d’une plateforme numérique conçue pour aider les ouvriers à agir sur leur environnement grâce à des vidéos interactives, des retours d’expériences, des articles inspirants et des guides thématiques.
Dans cette illustration, c’est l’analyse de leurs motifs d’engagement qui a permis de générer les principaux ingrédients pédagogiques de cette plateforme. La conception n’a fait que s’appuyer sur les raisons qui motivaient les ouvriers par rapport à cette thématique : la résolution de problèmes vécus au sein de son entreprise, le partage d’expériences d’autres ouvriers, le recours à des mises en situation, la capacité à naviguer librement parmi des contenus cours, etc.
Comment découvrir les motifs d’engagement de vos participantes ?
Pour connaître les motifs d’engagement de vos participantes, vous allez devoir développer de l’empathie pour qui elles sont, ce qu’elles font dans leur travail et ce qui est important pour elles. Voici trois techniques simples pour vous y aider.
Définir le problème à résoudre : votre formation répond à un problème que vos participantes souhaitent résoudre. Comme je l’écrivais dans la première édition, le point de départ de la conception de votre formation ne doit pas être la table des matières du contenu que vous souhaitez proposer à vos participantes. Votre point de départ doit être ce qu’elles seront en mesure de réaliser après votre formation. Prenez le temps de comprendre ce(s) problème(s) afin de construire votre formation autour de celui/ceux-ci.
Interroger votre public cible : rencontrer vos futures participantes ou des profils similaires est la meilleure manière pour comprendre leurs motifs d’engagement, leurs problématiques professionnelles et leurs pratiques d’apprentissage actuelles. Si vous en avez la possibilité, prenez 15 à 20 minutes pour discuter informellement avec elles. Pour synthétiser les résultats, élaborez un persona, un archétype doté des caractéristiques et attributs de votre public cible. Ce persona, résumé en une fiche, vous aidera à vous représenter vos participantes tout au long de la conception d’une formation. Je vous partage un exemple de fiche à compléter.
Questionner vos participantes en début de formation : vous avez probablement l’habitude de demander les attentes de vos participantes en début de formation. C’est une bonne chose ! Toutefois, cette question peut dérouter une bonne partie de votre public : s’il ne connaît pas le contenu de la formation, comment pourrait-il préciser ses attentes ? Vos participantes manquent peut-être de recul sur leur pratique pour en dégager leurs attentes.
Utilisez une posture empathique pour vous mettre à la place de vos participantes et proposez, en début de formation, des questions qui font sens pour elles :
Pourriez-vous me décrire la situation professionnelle dans laquelle vous souhaiteriez être meilleure ?
Pourriez-vous me décrire une problématique que vous souhaiteriez résoudre dans cette formation ?
Ensuite, vous pourrez les questionner sur leurs motifs d’engagement :
Quelle serait l’approche idéale, de votre point de vue, pour vous améliorer dans cette situation professionnelle ?
Comment cette formation pourrait vous aider à résoudre cette problématique ?
Quelle que soit la technique utilisée, essayez de connaître, de comprendre et d’utiliser les raisons qui ont poussé vos participantes à s’inscrire à votre formation : expliquez la manière dont celle-ci rencontrera leurs besoins, s’adaptera à leurs préférences d’apprentissage et développera leurs compétences. Ce sera l’un des facteurs clés de leur motivation tout au long de votre formation.
🎧 C’est quand la pause ?
Dans le premier épisode de ce podcast, nous nous posons la question suivante : peut-on former sans PowerPoint ?
Pour y répondre, nous partageons nos histoires d’amour (ou de haine) avec cet outil, nos meilleures anecdotes et nos pratiques respectives pour former avec (ou sans) PowerPoint.
Le logiciel de Microsoft, dont la première version date de 1987, est aujourd’hui utilisé quotidiennement par près de 6 millions d’enseignant·e·s. Et vous, vous vous souvenez d’une formation lors de laquelle le/la formateur·rice n’a pas utilisé cet outil de présentation ?
N’hésitez pas à vous abonner au podcast et à nous partager vos retours à travers le mot-clé #CQLP sur Twitter.
📚 Les ressources
📄 What Could Web3 Mean for Education ?
Rebecca Koenig · 10 minutes de lecture
Le Web3 et son influence sur le futur de l’éducation me questionnent – et m’inquiètent – particulièrement. Pourquoi ? Parce que ses partisans ne promeuvent pas uniquement une innovation pédagogique, mais veulent transformer en profondeur le modèle éducatif, et en changer ses valeurs. L’article de Rebecca Koenig décrit ainsi les rêves de ces entrepreneur·e·s du Web3. Un monde où les apprenant·e·s achètent l'accès à des cours sans s'inscrire dans des universités, où les enseignants forment en dehors des institutions, où les personnes qui investissent dans les bons tokens se réunissent dans des groupes d'apprentissage, etc.
📄 Enseigner à distance grâce au numérique : Conseils pratiques
HES·SO · 9 minutes de lecture
Un excellent aide-mémoire réalisé par le centre de soutien à l’enseignement de la Haute école spécialisée de Suisse Occidentale en pleine période de confinement. L’axe principal : l’enseignement à distance ne peut se résumer à une simple transposition numérique de la situation pédagogique présentielle. Pour cela, le guide contient différents conseils pratiques pour concevoir un dispositif hybride ou à distance dynamique, attrayant et efficace.
📄 5 outils d’aide à la scénarisation pédagogique
Isabelle Dremeau · 4 minutes de lecture
Scénariser une expérience d’apprentissage est essentiel, qu’elle se déroule en présentiel, en hybride ou à distance. Cette démarche permet de structurer le parcours des participant·e·s, d’anticiper leurs difficultés et d’envisager les différents outils à mobiliser. Dans cet article, vous découvrirez 5 outils et plateformes qui vous aideront à structurer et élaborer votre déroulé de formation.
👨💻 L’outil
Beaucoup d’entre vous me demandent comment je réalise ma veille informationnelle. Je suis en train de revoir complètement mon système, de la curation à la publication sur différents canaux – ce sera l’un des projets à mener depuis Lisbonne.
Pour l’instant, j’organise cela à travers différents outils, mais l’une des principales sources de curation est Pocket. Un outil qui me permet de sauvegarder facilement et depuis n’importe quel appareil tout contenu découvert sur le web.
Pocket, c’est l’outil qui va désencombrer vos favoris si vous avez l’habitude d’enregistrer une série de liens sans les classer.
Il permet de conserver des articles et des vidéos pour une utilisation ultérieure, de sorte à ne jamais perdre un article important. Une fois les articles synchronisés, je peux les lire plus tard sans même avoir accès à Internet. J’aime Pocket pour quatre de ses fonctionnalités : l’interface épurée de consultation des articles, la capacité d’annotation des textes sauvegardés, le temps de lecture estimé pour chaque article ainsi que la possibilité de taguer et classer les articles.