Bonjour à tou·te·s 👋
Je tenais à vous remercier pour vos retours sur le hors-série #02 de la semaine passée dans lequel je vous proposais de rejoindre l’aventure de mon livre 🫶
J’appréhendais la diffusion de cette proposition, mais vous avez dépassé mes attentes. J’espérais réussir à créer un groupe de 10 personnes et vous êtes déjà 32 à vouloir rejoindre cette micro-communauté. Au-delà des candidatures, j’ai reçu beaucoup de messages d’encouragement à propos du projet. Merci !
Si vous souhaitez encore participer à cette micro-communauté, vous pouvez lire cette édition et compléter le formulaire. Je fermerai les inscriptions ce mercredi 16 novembre en soirée. Je procéderai ensuite à une sélection pour constituer un groupe de 10 à 15 aux profils différents et complémentaires.
Cette semaine, je vous partage les coulisses d’un des derniers projets menés chez Caféine.Studio. J’en parle peu, mais l’activité qui occupe le plus de mon temps est d’accompagner des organisations dans leur démarche d’innovation pédagogique. Dans cet article, vous allez découvrir comment une formation e-learning pour développer les soft skills des ouvriers s’est transformée en un nouveau média consacré au développement des compétences personnelles des ouvriers pour améliorer leur quotidien.
Je ne vous en dis pas plus et vous souhaite une bonne lecture.
Nicolas.
Temps de lecture : 10 minutes
En 2019, l’IFPM Ouvriers, le fonds sectoriel de l'Industrie technologique et des constructions métalliques, mécaniques et électriques (CP 111), est venu me voir avec une demande particulière : créer une formation e-learning pour développer les soft skills des ouvriers de son secteur.
Les soft skills, ce sont les compétences comportementales, les savoir-être, les aptitudes personnelles ou encore les qualités humaines telles que la fiabilité, la créativité, l’autonomie, la gestion du temps et du stress, l’esprit d’équipe... Ces compétences sont liées à l’intelligence relationnelle et émotionnelle, et se révèlent de plus en plus importantes dans les entreprises.
Même si elles sont “non techniques”, elles ont une réelle influence sur la productivité et le bien-être, tant à l’échelle individuelle qu’au niveau de l’organisation. Mais justement parce qu’elles sont non techniques, les soft skills sont peu valorisées dans la formation continue des ouvriers. Pourtant, c’était un besoin de plus en plus présent dans les entreprises du secteur.
À travers cet article, je vous partage l’histoire et les coulisses de cet ambitieux projet.
Personne ne souhaite se former aux soft skills
Comme la plupart des projets de Caféine.Studio, celui-ci a commencé par une phase d’exploration.
Son objectif ? Saisir le quotidien, les besoins et les problématiques vécues par les ouvriers pour identifier des opportunités d’innovation pédagogique sur les thématiques liées aux soft skills.
Nous avons combiné une enquête par questionnaires auprès de 154 jeunes ouvriers ainsi que des entretiens avec une dizaine d’ouvriers et des responsables des ressources humaines des entreprises du secteur.
Je vous partage les principaux enseignements de cette phase d’exploration :
La formation en ligne était encore très abstraite pour toutes les personnes interrogées et surtout peu développée dans les entreprises – NDLR : nous étions quelques mois avant la crise du COVID-19. Elle se caractérisait surtout par des contenus numériques ex cathedra comme des diaporamas sonorisés, souvent peu appréciés par les utilisateurs.
La formation en ligne était perçue comme complexe, notamment à cause de nombreux problèmes techniques.
La formation n’était, de manière générale, pas nécessairement vue comme un investissement, mais plutôt comme une “perte de temps de travail”.
Les entreprises comme les ouvriers ne possédaient pas le matériel ou les espaces nécessaires pour suivre des formations à distance.
Les ouvriers préféraient se former à des compétences techniques, pour rester employable, plutôt qu’à des soft skills.
La formation à distance n’était pas du tout dans les habitudes des ouvriers. “Mon quotidien est difficile et il faut agir vite, pas rester devant un ordinateur.”
Les ouvriers avaient des besoins à court terme : "Un des principaux intérêts des ouvriers, ce sont les augmentations et les trucs pratico-pratiques."
La formation en ligne demandait elle-même d’être capable de gérer son temps, alors qu’il s’agissait d’une des compétences à développer durant la formation.
À l’époque, j’avais résumé la situation en une question : comment réussir à former un public qui n’en ressent pas le besoin à des compétences qu’il juge inutiles à travers une modalité dont il n’a pas l’habitude ?
Le défi était de taille.
Spoiler alert : on a réussi à répondre à cette question. Je vous explique comment 👇
Se focaliser sur le quotidien professionnel des ouvriers
Après cette phase d’exploration, nous avons mené un Learning Experience Design Sprint dont je vous parlais dans une édition précédente. Concrètement, nous avons passé 5 jours avec plusieurs membres de l’IFPM ouvriers à dessiner, choisir, prototyper et tester des innovations pédagogiques concrètes.
Je dois vous avouer qu’au début de chaque design sprint, face à l’ampleur du défi, j’ai toujours un peu d’appréhension. Et au final, l’intelligence collective combinée et les retours d’utilisateurs font toujours des miracles.
La première journée était consacrée à la définition et à la compréhension des – nombreux – challenges posés par la situation initiale. Cette étape a permis une révélation cruciale pour la suite du projet : et si la formation n’était pas la solution ? Ou, du moins, si le fait de parler de formation avait un impact négatif sur l’engagement des ouvriers, pourquoi continuer ?
Nous avons décidé d’orienter les réflexions sur un axe particulier : répondre à des problématiques que les ouvriers vivent sur le terrain.
Avec cette idée en tête, chaque membre de l’équipe a esquissé individuellement sa propre interprétation de la future solution lors de la deuxième journée. Cela pouvait être n’importe quoi, à condition de respecter trois critères :
Développer les soft skills des ouvriers
Ancrer dans leur quotidien
Être utilisable à distance
En analysant les différentes propositions lors de la troisième journée, l’une d’entre elles a émergé avec un concept particulier : créer un nouveau média pour les ouvriers sur lequel ils retrouveront des contenus audiovisuels interactifs courts et ciblés qui répondent à des problématiques de terrain.
Ces contenus seraient proposés sous la forme d'articles composés de vidéos, de textes, d'éléments multimédias ainsi que de ressources externes. Les articles, tout en répondant à la problématique de terrain, offriraient des pistes de solutions qui développent les soft skills des ouvriers.
Cette solution a d’abord été affinée sur papier avant de devenir un parcours utilisateurs, c’est-à-dire un schéma qui présente les différentes actions qui seront réalisées par l’ouvrier, les unes après les autres, avec le prototype.
Ce parcours utilisateur a ensuite été transformé en une maquette numérique de l’interface (wireframe) et du parcours d’apprentissage.
Le quatrième jour, nous avions six heures pour développer le prototype avec l’équipe de l’IFPM Ouvriers. Un objectif : créer l’expérience la plus proche du concept pour obtenir des retours utilisateurs le lendemain.
À la fin de la journée, nous avions créé “WOLIFE”, pour Worker’s Life.
Ce prototype, élaboré sur Wordpress, proposait une série d’articles avec un titre, une miniature, la date de publication, l'auteur et la catégorie à laquelle l'article appartenait.
Dans ce prototype, nous avons développé un seul article. Celui-ci se découpait en trois parties :
Une vidéo interactive qui faisait vivre la situation décrite à l’ouvrier et en lui demandant de prendre des décisions. Suite au choix, la vidéo continuait sur un scénario qui dépendant de cette décision. Le formateur proposait ensuite une analyse et donnait des conseils pour résoudre la situation.
Des témoignages d'ouvriers qui avaient vécu la situation et expliquaient comment ils avaient fait pour la résoudre.
Des ressources complémentaires pour permettre à l’utilisateur d'aller plus loin.
Le cinquième jour, nous avons organisé des entretiens à distance avec des ouvriers pour les amener à tester le prototype. Pour chaque entretien, nous avons enregistré la navigation dans le prototype ainsi que la conversation en audio.
Cette dizaine d’entretiens nous a permis d’élaborer un tableau des forces, faiblesses et idées à propos du prototype.
Cela a aussi permis de faire un certain nombre de constats :
La solution était engageante pour les ouvriers. Ils ont témoigné d’un réel intérêt pour le prototype. Trois éléments ont émergé pour expliquer cet engagement : la structuration de l'information et des activités, la présentation visuelle ainsi que les activités qui mettent la personne en action – il ne s'agit pas uniquement de recevoir un contenu de manière passive.
La nécessité de développer une approche positive : plusieurs participants ont indiqué que les titres des articles et la manière de traiter les sujets se révélaient particulièrement négatifs. Cela déclenchait chez eux une vision négative vis-à-vis de la plateforme et des contenus : "On a l'impression que c'est la plateforme où il faut aller si on a un problème".
Développer du contenu inclusif et stratifié : le public des jeunes ouvriers – en formation ou en premier emploi – s'est moins retrouvé dans le contenu proposé sur le prototype. Les personnes interrogées avaient l'impression que la plateforme s'adressait davantage à un public qui travaillait déjà depuis longtemps, et que les thématiques qui pouvaient les intéresser ne s'y retrouvaient pas : comment décrocher son premier job ? Que faire lors de son premier jour dans l'entreprise ? Comment réussir à s'intégrer dans une nouvelle entreprise ?
Diversifier les formats de contenu et les médias : les ouvriers ont apprécié les vidéos interactives, mais soulignaient que cette manière de traiter les sujets pouvait être lassante et redondante au fil des articles. Les utilisateurs proposaient de diversifier les thématiques ainsi que les formats – utilisation de textes courts, d'infographies, de vidéos sous-titrées (à la “Brut"), de vidéos d'interview, etc.
Nous avons donc obtenu une validation des utilisateurs et une série de pistes d’amélioration.
C’était le début de l’aventure…
Co-construire la solution
Après avoir validé le concept, notre objectif était de le passer à l’échelle pour aller vers une mise en production.
Cette phase s’est déroulée en deux temps.
Dans le premier, nous avons cherché à obtenir des réponses aux centaines de questions que nous nous posions encore sur les différentes dimensions du projet :
Architecture : quels contenus proposer ? Quels formats d’articles ? Quels médias choisir ?
Pré-production : comment rédiger les contenus ? Quel ton adopter ? Comment valider les contenus sur le plan pédagogique et des soft skills ?
Production : Quel processus de production adopter ? Quelle narration visuelle ? Quel style de vidéo proposer ?
Diffusion : Quel nom pour la plateforme ? Quelle périodicité pour les articles ? Quelle manière de communiquer ?
Pour y répondre, nous avons poursuivi la démarche de consultation continue des ouvriers que nous avions mise en œuvre durant le design sprint.
La plupart de nos sessions de travail se déroulaient dans des centres de compétences où les ouvriers venaient suivre leurs formations continues. Nous attendions la pause de midi pour aller discuter avec eux lors de leur repas. Nous partagions les idées développées le matin même, et passions ensuite l’après-midi à les retravailler en fonction de leurs retours.
Ce travail nous a permis d’obtenir de nombreuses suggestions, d’affiner le projet et de développer un second prototype plus abouti.
Celui-ci proposait différents types d’articles :
Agir dans une situation / Résoudre une situation problématique : partir d’une situation vécue sur le terrain par l’ouvrier, l’amener à se positionner par rapport à plusieurs actions – pouvant influencer la situation –, analyser son choix et lui offrir des conseils sur la manière d’agir dans cette situation.
Comment je travaille ? : article qui présentait un travailleur du secteur et son quotidien professionnel. L’idée était d’avoir un contenu inspirant, offrant une meilleure connaissance des modes de fonctionnement de chacun.
Trucs & Astuces : article qui proposait une série de conseils pratiques ou de pistes de solutions pour mieux vivre une situation ou améliorer son quotidien de travailleur.
Je me teste : article qui proposait à l’ouvrier de se tester sur une série de questions, soit pour mieux se connaître, soit pour évaluer sa connaissance d’un sujet.
Ces articles ont eux-mêmes été développés sous différents formats allant de la vidéo interactive aux témoignages d’ouvriers en passant par des ressources en motion design ou en animation plus simple. Nous proposions aussi des activités interactives, tirées du catalogue d’outils H5P, permettant à l’ouvrier de s’auto-évaluer sur un sujet.
Nous avons également testé le nom lors de cette phase avec l’agence Globule Bleu qui a aussi développé la plateforme.
Ce deuxième prototype, co-conçu avec des dizaines d’utilisateurs, a été testé auprès d’une vingtaine d’ouvriers de cinq entreprises différentes. Les retours nous ont permis de sélectionner les types et formats d’articles qui fonctionnaient le mieux.
Après cette étape, nous pouvions passer à la seconde phase de la conception : documenter la production et développer une première version de la plateforme.
À partir de l’ensemble des entretiens utilisateurs, nous avons défini et décrit tous les éléments nécessaires à la production des contenus : format des articles, expérience utilisateur dans la plateforme, approche rédactionnelle de chaque article, consignes pour la production des vidéos, etc. Toutes ces lignes directrices ont été consignées sur Notion.
Nous avons également utilisé Notion pour soutenir le processus de production : gestion de la relation avec les entreprises dans lesquelles nous souhaitions tourner, suivi de la production des articles, suivi des tâches transversales, etc.
Slalom, le média des ouvriers pour les ouvriers
Après quelques semaines de travail, Slalom est né.
Slalom est le média consacré au développement des compétences personnelles des ouvriers pour améliorer leur quotidien.
Il s’agit d’une plateforme numérique conçue pour aider les ouvriers à agir sur leur environnement grâce à des vidéos interactives, des retours d’expériences, des articles inspirants et des guides thématiques.
Slalom aborde les relations avec les collègues, celles avec la hiérarchie, l’organisation au travail, les approches de communication et une série d’autres compétences transversales.
Pour traiter de ces thématiques, la plateforme propose chaque semaine un nouvel article qui se veut proche de la réalité vécue dans les entreprises.
Il y a quatre types d’articles :
Les pistes d’Olivier : dans des vidéos interactives (durant lesquelles l’ouvrier fait des choix), Olivier Fraipont analyse des situations typiques de la vie en entreprise et propose des pistes actionnables pour mieux les gérer.
Leur freestyle : des ouvriers présentent la manière dont ils ont géré une situation particulière, en partageant les leçons apprises et quelques conseils.
Son zigzag : un ouvrier ou une entreprise décrit son vécu, ou ses pratiques à travers un récit inspirant.
Mon warm-up : des quiz pour amener les ouvriers à réfléchir à leurs pratiques actuelles et leur donner des conseils pratiques.
Si vous êtes trop impatient de découvrir Slalom, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous.
Actuellement, la plateforme est en “beta publique”. Nous commençons à communiquer sur celle-ci, à la présenter lors de différents événements et à la déployer dans les entreprises.
D’ailleurs, nous sommes actuellement en train de créer un réseau d’entreprises ambassadrices, c’est-à-dire d’entreprises qui souhaitent diffuser Slalom en interne. Pour les soutenir, nous avons créé un kit de communication pour susciter l’engagement de leurs ouvriers dans le développement des compétences comportementales.
Ce n’est que le début…
Au-delà du lancement de la communication, nous sommes dans une phase d’industrialisation de la production du contenu. Nous mettons en place les processus de production pour suivre le rythme hebdomadaire de diffusion des articles.
Cela reste un challenge d’avoir un flux continu d’articles élaborés en interne.
Et je dois vous faire une confidence... Nous avons aussi déjà prévu les versions suivantes du développement de Slalom : nouvelle page d’accueil, guides pratiques, possibilité pour les ouvriers de se créer un profil, etc.
Je vous partage quelques captures des maquettes histoire de vous donner envie de suivre les évolutions du projet.
Alors cet article sur les coulisses, il vous a plu ? Répondez à cet e-mail pour me dire ce que vous en avez pensé !
Fnac / Vanden Borre recherche un·e Digital Learning Officer [Sint Pieters Leeuw (Belgique) · CDD · Temps plein]
UCB recherche un·e Learning & Development Partner R&D and Corporate Functions [Anderlecht (Belgique) · CDI · Temps plein]
Imagine Human recherche un·e Responsable formation et transformation pédagogique [Lyon, Paris (France) · CDI · Temps plein]
Veolia recherche un·e Responsable Formation [Nanterre (France) · CDI · Temps plein]
Le Groupe Alixio recherche un·e Learning Officer [Paris (France) · CDI · Temps plein] ainsi qu’un·e responsable de formations [Paris (France) · CDI · Temps plein]
Julhiet Sterwen recherche un·e Consultant formation / Chef de projet learning [Neuilly-sur-Seine (France) · CDI · Temps plein]
🎥 11 vidéos pour mieux comprendre les compétences numériques [FR]
En 2019, le GRIIPTIC (Groupe de recherche interuniversitaire sur l'intégration pédagogique des technologies de l'information et de la communication) a développé le cadre de référence de la compétence numérique au Québec. Celui-ci vise à favoriser le développement de la compétence numérique dans l’ensemble de la communauté éducative pour que les Québécoises et les Québécois soient autonomes et critiques dans leur utilisation du numérique. Dans cette série de 11 vidéos, les chercheurs·euses du GRIIPTIC présentent des exemples concrets de ce cadre à travers ses différentes thématiques : la culture informationnelle, le marché du travail à l’ère du numérique, l’autonomisation au cœur du développement personnel et professionnel, les enjeux éthiques et sociaux des usages du numérique, etc.
🛠️ Le canevas pour développer votre communauté [FR]
Développé par Fabian Pfortmüller, Nico Luchsinger et Sascha Mombartz, le Community Canvas est un outil largement utilisé par les créateurs·rices de communautés. Il vous aidera à structurer votre projet communauté ou à améliorer l’engagement de vos participant·e·s. Adapté à tous les types de communauté, le canevas se concentre sur trois axes majeurs : l’identité, l’expérience et la structure. Cet article de Komuno vous partage les bases essentielles pour appréhender l’outil et l’utiliser pour créer ou optimiser votre communauté.
📒 L’enseignement comodal : conjuguer la présence et la distance en toute cohérence [FR]
L’enseignement comodal, c’est le fait de mener une activité de formation combinant, en simultané, des modes en présentiel et à distance. Si ça paraît intéressant sur le plan théorique, cela relève d’une certaine complexité dans la pratique. Ce guide s’appuie sur une importante revue de la littérature scientifique, une étude exploratoire réalisée spécifiquement pour ce projet et sur une synthèse des ressources existantes. Sur cette base, il présente les enjeux (organisationnels, technologiques et pédagogiques) ainsi que les implications (pour les établissements et pour les enseignant·e·s) pour en dégager des bonnes pratiques et des pistes d’inspiration. Vous recherchiez “LE guide” sur l’enseignement comodal ? Il est ici !
🎥 Intelligence artificielle : que faut-il enseigner aux élèves à propos de l’IA ? [FR]
François Bocquet, chef de projet à la Direction du Numérique pour l’Éducation, est venu parler d’Intelligence Artificielle lors de l’édition belge de Ludovia. Dans cette vidéo, il présente les usages probables de l’intelligence artificielle pour l’enseignement et partage sa vision pour l’élaboration d’un référentiel de compétences pour les élèves de la maternelle à la fin du cycle secondaire.
Je devais absolument vous parler de MerciApp ! C’est probablement l’outil que j’utilise le plus tous les jours, et je l’avais presque oublié.
Aujourd’hui, l’une de mes principales activités est l’écriture sous différentes formes. Dans le volet professionnel, j’écris des comptes rendus d’ateliers, des rapports suite à mes missions, des synthèses de veille, des contenus de diaporamas, de la documentation sur Notion, des scénarios d’expériences d’apprentissage et surtout des centaines d’e-mails. Je passe autant de temps à écrire dans mes activités annexes, comme pour cette newsletter, pour mon livre ou encore sur Twitter. Plus précisément, cette dernière année, j’ai écrit 2 387 890 mots. J’y reviendrai plus tard…
Derrière ces centaines d’heures d’écriture, il y a surtout des dizaines d’heures de relecture pour éviter les fautes d'orthographe ou de grammaire ainsi que les erreurs de style.
Et c’est précisément dans cette tâche que MerciApp me fait gagner du temps, beaucoup de temps.
MerciApp est un correcteur d’orthographe et un outil d’aide à la rédaction. Et il corrige tout :
Grammaire et orthographe
Style et typographie
Sémantique et contexte
MerciApp s’adapte à votre style et vous propose un dictionnaire personnel – je lui ai ainsi appris l’écriture inclusive.
Il agit également comme un assistant de rédaction avancé en détectant les répétitions et en suggérant des synonymes, en validant les dates d’après le calendrier (oubliez le mercredi 15 novembre 2022 qui n’existe pas) et en détectant des figures de style incorrectes ou abusives.
Concrètement, MerciApp est une extension de votre navigateur, ce qui lui permet de vous accompagner partout où vous en avez besoin : boîte mail, messagerie instantanée, outils en ligne (Gmail, Slack, Notion, Facebook, Wordpress, Google Docs, Google Slides), etc.
Comme j’aime beaucoup l’outil, j’ai contacté l’équipe de MerciApp et ils ont accepté de vous faire profiter de 30% de remise (sur la première année) de l’abonnement “Pro” en utilisant le code : LEARNABILITY30.
Je souhaitais terminer en vous partageant mes statistiques d’usage de MerciApp (j’en suis moi-même tombé de ma chaise) : en corrigeant mes 7.000 mots écrits par jour, l’outil me fait gagner 1 heure 24 tous les jours, soit 20 jours de travail sur l’année.
Bref, vous l’avez compris… Je suis fan de l’outil et je ne peux que vous le recommander de le tester.
La version gratuite propose l’analyse orthographique, l’analyse grammaticale basique, la cohérence des espacements et la création du dictionnaire personnel.
Merci pour l'article! De manière intéressante il m'a beaucoup plus donné envie d'appliquer la méthode du design sprint que la newsletter sur le même sujet aha.
Un de mes questionnements (et peut-être inquiétude) en tant qu'étudiant c'est de travailler dans le futur sur des domaines dont les thèmes ne m'intéressent pas forcément (ici les soft-skills des ouvriers ne m'aurait pas particulièrement enthousiasmé au premier abord) mais quand c'est présenté comme ça ça a l'air génial.