De l’idée à la réalité : 5 techniques de prototypage pour concevoir une expérience d’apprentissage
learnability #57
Bonjour à tou·te·s 👋
Quel plaisir de vous retrouver ! Ces deux dernières semaines ont été riches en activités diverses, et j’ai quelques anecdotes à vous partager – même si ce n’est pas tout à fait lié au futur de l’apprentissage.
Tout d’abord, j’ai couru ma première course officielle : les 10km de Namur le dimanche 7 avril. Comme je vous l’avais dit, j’ai arrêté de bêtement courir tous les jours à mon rythme pour suivre un plan d’entraînement afin de préparer un semi-marathon et ensuite un marathon – je viens de m’inscrire aux European Running Championships qui auront lieu en avril 2025. Les 10km de Namur étaient la première course de ce long parcours, et ça s’est plutôt bien passé ! J’espérais faire le parcours en moins de 45 minutes (une allure de 4:30 au kilomètre), et j’ai finalement terminé en 39:51, soit une allure de 4 minutes au kilomètre, ou 15 km/heure dans la vie réelle. Au-delà d’établir un premier chrono de référence, c’était une manière de découvrir l’univers d’une course : sa préparation, son organisation, sa logistique, son ambiance, etc. Beaucoup d’apprentissages lors de cette première fois, comme la découverte de l’incompatibilité entre le fait de courir à vive allure, respirer et boire dans un gobelet – sans s’étouffer du moins.
Ensuite, j’ai passé ce week-end avec 14 autres membres du bootcamp Tribu Indé à Versailles. Une rencontre en présentiel après 12 semaines de formation à distance ! Ces 48 heures ont montré que malgré une expérience d’apprentissage en ligne pensée autour des interactions, de la co-construction et de sessions synchrones, rien ne remplace quelques heures de présentiel pour mieux connaître les personnes, permettre des échanges informels et souder un groupe. Ça a engendré pas mal de réflexion sur l’apport de chaque modalité, leur complémentarité, etc.
Juste avant de prendre l’Eurostar pour Paris, j’ai aussi appris que j’étais classé 26ème créateur / influenceur LinkedIn en Belgique par Favikon. Je ne sais pas exactement comment est construit ce classement, mais avec à peine 10 posts en 2024, c’est plutôt amusant de se retrouver devant des personnalités assez connues.
Enfin, j’ai eu l’occasion d’être invité la semaine passée par la commission des bibliothèques et services académiques collectifs de l’ARES pour animer un atelier lors de la journée d’étude “Innover, engager, évoluer : Design UX dans les espaces et services des bibliothèques”.
L’idée était d’échanger autour des méthodologies et outils pour analyser, concevoir, et évaluer les services à travers le prisme de l’UX, en mettant l’accent sur l’adaptation aux besoins et attentes des utilisateurs·rices. J’ai co-animé avec Pierre, en stage chez Caféine.Studio, un atelier intitulé : “De l’idée à la réalité : 5 techniques de prototypage pour améliorer la qualité des services en bibliothèques”.
Ce travail a largement inspiré et alimenté l’édition du jour où cette démarche est mise à l’honneur. Mon objectif ? Vous faire découvrir cette pratique et vous permettre de la mettre en œuvre pour concrétiser vos prochaines idées !
Bonne lecture,
Nicolas.
⏱️ Temps de lecture : 10 minutes
Avez-vous déjà eu envie de vous mettre d’accord facilement avec des collègues sur la structure d’un parcours de formation ? Ou peut-être de savoir ce que vos futurs participants pensaient de votre module e-learning ? Ou encore de tester votre nouvelle stratégie de formation auprès de vos collaborateurs ?
Si c’est le cas, le prototypage est votre meilleur allié !
Mais qu’est-ce qu’un prototype ?
Vous avez ci-dessus trois prototypes avec des degrés divers de réalisme. Celui de gauche est une simple ébauche papier, celui du milieu est un wireframe documenté et le troisième est une maquette Figma cliquable.
Prototyper, c’est créer une représentation concrète d’un service, d’un produit ou d’un système1 – c’est-à-dire d’une expérience d’apprentissage, d’une formation, d’un nouvel outil pédagogique, etc. Une approche par prototypage offre de nombreux avantages : matérialiser une idée abstraite, aligner une équipe sur un résultat à atteindre, interroger des utilisateurs pour obtenir des retours précieux, etc. Cette méthode est utilisée dans de nombreux domaines, et je vous propose ici de l’appliquer au monde de l’enseignement et de la formation.
Dans cet article, je partage ma vision du prototypage, les raisons pour lesquelles vous devriez probablement prototyper votre prochaine idée, une approche pour structurer votre prototype ainsi que 5 manières pour le réaliser concrètement – principalement sur papier.
Matérialiser votre idée en un minimum de temps
Une fois n’est pas coutume, commençons par une vidéo pour découvrir un peu plus précisément à quoi ressemble un prototype d’expérience d’apprentissage.
Les deux extraits – sans son, c’est normal – présentent un même projet à deux stades différents : le premier montre le prototype réalisé en une journée, le second dévoile le même projet en version finale après plusieurs semaines de travail.
Le but de cette expérience d’apprentissage était d’accompagner les chocolatiers bruxellois à ouvrir et développer leur commerce.
La différence entre le prototype et le projet final ne vous saute pas aux yeux ? C’est normal !
L’approche de prototypage tend souvent à suivre le principe de Pareto : utiliser 20% du temps pour faire 80% du travail. Prototyper, c’est “passer du parfait au passable, de la qualité à long terme à la simulation temporaire.”2
Dans cet exemple, le prototype combinait une maquette créée sur Marvel, une plateforme de gestion de contenu open source – finalement réutilisée et adaptée dans le projet final –, une table des matières repensée selon la stratégie du projet ainsi que quelques vidéos et médias interactifs. Le tout créé en une journée – je le répète, au cas où – pour être testé le lendemain auprès de chocolatiers.
Même si le prototype est finalement très proche du projet final, il n’est en aucun cas quelque chose d’abouti. Je dirais même qu’il est pensé pour être modifié, voire jeté !
Si le prototype peut être jeté, c’est parce que la solution qu’il représente n’est pas nécessairement la bonne. C’est d’ailleurs l’un de ses buts : vous aider à savoir si votre idée était pertinente. Si vous passez trop de temps sur votre prototype, vous allez vous y attacher – comme à l’idée qu’il concrétise – et vous rencontrerez plus de difficultés à tenir compte des retours négatifs éventuels. L’idée est de construire quelque chose d’adapté pour en tirer des enseignements, mais pas plus. Habituellement, je consacre entre 3 heures et une journée à l’élaboration d’un prototype, et ce quel que soit le projet.
D’ailleurs, tout peut être prototypé, il suffit de trouver le meilleur moyen de représenter votre idée. Je vous partage d’ailleurs quelques pistes ci-dessous pour y parvenir. L’essentiel est que votre prototype soit crédible : quand vous le montrez à une autre personne, elle doit pouvoir réagir sincèrement et naturellement. Et, dans cette idée, plus votre prototype a l’air réel, plus les retours seront qualitatifs.
Pourquoi prototyper ?
“Si une image vaut 1 000 mots, alors un prototype vaut 1 000 réunions” (David et Tom Kelley, fondateurs d’IDEO)
Prototyper, c’est avant tout chercher à aligner les perceptions d’une équipe quant à sa représentation d’un projet en cours : une piste de solution à un problème, une formation, une innovation pédagogique, etc. Le prototype rend les choses tangibles et crée une compréhension commune du projet qui est en train d’être développé. Cette concrétisation permet d’exprimer ses idées, de discuter d’éléments réels, d’éviter la subjectivité des opinions et d’empêcher la perte d’information des discussions orales. Cela permet à tout le monde de parler le même langage – celui de l’objet en train d’être créé – et facilite les discussions lors des différentes phases de la conception, sans avoir à se plonger dans une documentation complexe.
C’est aussi un outil qui permet de tester rapidement une idée, que ce soit avec des collègues ou des utilisateurs : plutôt que de réagir à une proposition orale, ils peuvent tester un parcours, décrire leurs perceptions, exprimer leurs incompréhensions, etc. L’équipe de conception comme les utilisateurs vont pouvoir interagir avec la maquette et la critiquer ; son caractère inachevé encourageant le feedback constructif.
Enfin, l’intérêt du prototypage est aussi son coût / bénéfice : c’est la manière la plus économique de savoir si votre idée tient la route ou non. Il est bien plus facile et peu coûteux d’améliorer ou même de jeter un projet en Lego ou une page web réalisée en quelques heures plutôt que de corriger un projet qui a été développé durant de longues semaines. Prototyper, c’est réduire au maximum le temps entre le moment où vous avez une nouvelle idée et celui où vous la testez auprès d’utilisateurs.
Structurer son prototype
Pour passer de l’idée au prototype, je vous propose de structurer votre réflexion en quelques étapes avant de vous lancer directement dans la phase de création du prototype.
Après avoir sélectionné l’idée que vous souhaitez concrétiser, suivez le canevas pour développer cette idée en formalisant la problématique, en cadrant la solution envisagée et en pensant à sa mise en œuvre future.
Le contenu de chaque case vous permettra de développer les grands axes de votre prototype :
Défis · Le(s) problème(s) que vous souhaitez résoudre pour vos utilisateurs
Proposition de valeur · Les principaux bénéfices que vous apportez avec votre solution
Description de la solution · Décrivez concrètement votre solution : quels seront les services ou les fonctionnalités ? Son fonctionnement ? Etc.
Sauce secrète · L’argument qui rend votre solution innovante et incontournable pour les utilisateurs
Étapes de l’implémentation · Moyens matériels, humains, financiers, etc. pour mettre en œuvre la solution
Cinq manières de prototyper
Il existe des dizaines de méthodes pour élaborer un prototype. Et même si les plus réalistes sont celles qui vous offriront les résultats les plus intéressants, je vous conseille d’élaborer vos premiers prototypes sur papier ou sur des outils numériques faciles à utiliser. Cela vous permettra de vous lancer dans la démarche en évitant la complexité technique liée à un nouvel outil.
Créer un pitch · Le pitch est une présentation concise et persuasive d'une idée ou d'un concept. C’est probablement la manière la plus simple de prototyper votre projet : il suffit de transposer le canevas de structuration du prototype ci-dessus dans un diaporama que vous commenterez oralement à votre équipe ou à des utilisateurs. Toutefois, c’est aussi la technique la moins fiable : malgré le support de présentation, le pitch garde une forme très orale qui empêche d’interagir facilement avec lui. Si vous pensez au pitch, vous pouvez utiliser un outil comme Loom pour le présenter en vidéo et permettre à votre public cible d’interagir avec des commentaires et émojis. Vous aurez ainsi un aperçu direct des parties les plus ou les moins appréciées de votre prototype, celles qui posent question, etc. Malgré tout, par sa simplicité de mise en œuvre, le pitch est une manière simple, rapide et efficace pour aller présenter votre solution à des utilisateurs potentiels afin de tester son intérêt et sa valeur. Il peut aussi aider à obtenir l'adhésion des décideurs et à assurer le succès d'un projet. Un bon pitch doit être clair, concis et axé sur les avantages pour les apprenants ou utilisateurs cibles.
Créer une affiche · Une autre manière de tester simplement l’intérêt de votre idée, sa validité et sa proposition est d’en faire une affiche. Imaginez le nom de votre solution, résumez sa proposition de valeur en une phrase ou un slogan, ajoutez un descriptif en trois phrases de la solution et des bénéfices qu’elle offrira aux utilisateurs, et terminez en trouvant une image qui illustre votre projet. Par contre, évitez de décrire trop précisément comment fonctionne votre solution. L’affiche doit être simple et susciter l’intérêt pour valider si vos utilisateurs adhèrent à votre projet de formation.
Créer un wireframe · Que ce soit sur papier ou sur un logiciel – comme Balsamiq, Miro ou Whimsical –, le wireframe permet de schématiser un ou plusieurs écrans d’une interface, d’un module e-learning ou d’une plateforme de formation. En plus d’être rapide et peu coûteuse, cette approche vous permet de modifier très rapidement votre prototype, ou de le jeter sans état d’âme. C’est également un excellent moyen de réveiller la créativité d’une équipe pour aider à converger durant une phase d’idéation. Je l’utilise notamment pour matérialiser une ou plusieurs idées qui émergent d’une phase de brainstorming. Le wireframe permet aussi de soumettre assez tôt une idée formalisée aux utilisateurs et de recevoir leurs premières impressions. Pour le réaliser, pas besoin de dessiner des formes complexes : des ronds, des carrés et des rectangles feront l’affaire pour créer quelque chose de tangible.
Créer une landing page · La landing page est une page web généralement utilisée en stratégie d'inbound marketing pour inciter à l’action, par exemple acheter une formation. Elle présente une approche caractéristique en quelques grands blocs : baseline, problématiques, solutions, description de l’offre, etc. Vous pouvez utiliser cette méthode pour présenter votre projet même s’il n’est pas du tout abouti. Elle est donc une excellente manière pour structurer, présenter et tester votre idée de manière simple, attrayante et interactive.
J’ai créé une page de documentation pour aider des formateurs·rices ou organismes de formation à structurer leur landing page, vous pouvez vous en inspirer pour créer votre propre landing page.
Prototyper avec des Lego · Cette technique n’est pas adaptée à tous les projets, mais si vous envisagez notamment de repenser des espaces de formation ou d’apprentissage, elle est un support idéal ! De manière un peu plus abstraite, la technique peut aussi être utilisée pour représenter l’expérience d’apprentissage tout au long d’un parcours de formation. Dans tous les cas, matérialiser votre idée à l’aide de briques Lego amène plus de créativité par la dimension ludique de l’approche. Travailler avec des Lego aide à réfléchir ensemble, à échanger en permanence sur la solution que l’équipe a en face d’elle et à modifier les choses. Si cela ne correspond pas aux attentes, il suffit alors de la détruire et de recommencer, ce qui ne prend que quelques secondes. L’équipe peut donc tester, changer rapidement d’idée et visualiser en temps réel les évolutions du projet. Une méthode officielle a même émergé : Lego Serious Play.
Tester le prototype
Que ce soit une maquette cliquable, une interface dessinée sur papier ou un pitch, l’un des principaux buts du prototype est d’être présenté à des utilisateurs. L’idéal, pour cela, est de faire un court entretien (30 minutes) avec une série de personnes (8 en moyenne).
Le test va vous permettre de découvrir ce qui est apprécié ou compris, comme ce qui l’est moins. Cela vous fournira une série d’axes d’amélioration ainsi que des nouvelles.
Je pourrais vous dire de créer une grille d’entretien, de la penser avec une série d’éléments. Mais il y a plus simple : allez directement parler aux utilisateurs en leur présentant le prototype.
Commencez l’entretien par :
Remercier la personne pour sa disponibilité.
Présenter le cadre de l’entretien : le but est d’avoir des retours, critiques, idées, commentaires sur la ou les proposition(s) de solution(s).
Préciser que l’entretien est axé sur le prototype présenté, pas sur la personne (cela peut être déstabilisant pour un utilisateur d’être confronté à un prototype dont il ne comprend pas les tenants et aboutissants).
Obtenir l’accord d’enregistrer (ce qui est idéal pour vous focaliser sur la discussion et ne pas prendre des notes sans arrêt).
À ce moment-là, soit vous faites votre pitch de présentation, soit vous laissez la personne utiliser votre prototype.
Lorsque vous présentez votre prototype, commencez par : “Je vais vous montrer notre projet. Ça a été réalisé en peu de temps. Il y a des choses qui ne sont pas encore tout à fait au point.” Si vous avez l’occasion de montrer une interface cliquable, ajoutez : “Je vous propose de réfléchir tout haut. Dites-moi ce à quoi vous pensez, ce que vous essayez de faire et comment vous pensez y parvenir. Si vous vous trompez ou s’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, dites-le moi aussi, s’il vous plaît.”
Ensuite, posez-lui une série de questions sur sa compréhension, son intérêt, l’utilité perçue du prototype.
Je vous partage, pour inspiration, une liste non exhaustive de questions à recontextualiser en fonction de votre prototype :
– Que pensez-vous ?
– Qu’est-ce que c’est que cela ?
– Que pensez-vous de ceci ?
– Ça sert à quoi, à votre avis ?
– Ça vous fait penser à quoi, quand vous le regardez ?
– Qu’est-ce que vous allez faire ensuite ? Pourquoi ?
– Cela vous paraît-il facile d’utilisation ?
– Qu’est-ce qui vous a plu, dans ce projet de formation/prototype ?
– Qu’est-ce que vous n’avez pas du tout aimé ?
– Comment décririez-vous la formation à un·e ami·e ?
– Est-ce que vous aimeriez suivre cette formation ?
– Si vous pouviez faire trois vœux pour améliorer ce projet de formation, quels seraient ces vœux ?
– Sur une échelle de 1 à 10, recommanderiez-vous cette formation à un·e collègue ?
Pour synthétiser les réponses de chaque personne, j’ai créé ce canevas.
Pour chaque personne, indiquez ce qu’elle aime dans le prototype, ce qu’elle n’aime pas ou ne comprend pas, ses questions ainsi que les nouvelles idées qu’elle apporte. Au besoin, vous pouvez découper ce canevas en fonction des différents éléments clés de votre prototype.
Ça y est, vous avez toutes les cartes en main pour élaborer votre premier prototype et aller le tester auprès d’utilisateurs.
N’ayez pas peur de vous lancer ! Le plus important est de commencer à concrétiser vos idées, à les présenter et à les améliorer à travers les retours des collègues ou d’utilisateurs.
Et comme d’habitude, si vous avez des questions, j’assure le service après-vente de cette édition ! Vous n’avez qu’à répondre à cet e-mail.
📕 Prototyper pour renforcer l’expérience d’apprentissage [fr]
Voici une lecture complémentaire à l’article du jour ! Si vous souhaitez utiliser l’approche de prototypage pour engager vos apprenant·e·s dans des productions concrètes lors de vos formations / cours, cet ouvrage d’Hervé Barras et Lina Forest présente dix exemples concrets de situations de prototypage mises en place dans des enseignements divers allant de la médecine vétérinaire à l’économie d’entreprise, en passant par l’innovation en ingénierie. À travers ceux-ci, vous découvrirez des méthodes, des outils et des conseils pour intégrer cette approche de prototypage comme outil pédagogique / d’apprentissage dans vos formations.
📄 Développer une démarche centrée utilisateurs·rices dans votre institution [eng]
Parmi les questions récurrentes que je reçois, les manières de convaincre ses collègues ou supérieurs de l’intérêt de déployer une approche de conception centrée utilisateurs·rices dans son institution sont les plus récurrentes. Dans cet article, Bas Wallet partage 11 stratégies pour convaincre des équipes internes de la valeur ajoutée de la recherche UX : inviter les collègues aux tests ou faire des “soirées pop-corn” pour visionner les résultats des tests, créer une communauté de pratique, organiser des sprints, etc. Un article essentiel pour renforcer la présence et l'impact de la recherche UX au sein de votre organisation.
📄 Pour être impactant à l’écrit, il faut être impacté [fr]
Je vous partageais différentes ressources pour améliorer vos pratiques d’écriture dans la dernière édition, et il m’en restait une sous le coude : un excellent article de Maud Alavès pour améliorer l’impact de votre production : éviter les adverbes ou la voix passive, et préférer des verbes d’action, des mots courts et des mots denses. Une série de bonnes pratiques que je me dois d’appliquer à mes propres écrits, et un guide précieux pour celles et ceux qui cherchent à rendre leurs écrits plus captivants et mémorables.
🧑💻 8 cours gratuits pour se former à l’intelligence artificielle [fr]
L’Atelier du formateur a répertorié 8 cours en ligne, MOOC ou module e-learning pour développer vos compétences en intelligence artificielle. Les ressources présentées dans cette sélection sont disponibles en français et ont été choisies pour leur gratuité d’accès ainsi que leur pertinence concernant la compréhension du fonctionnement de l’intelligence artificielle comme de ses applications dans le monde de la formation. C’est essentiel et gratuit, alors pourquoi se priver ?
“Méthodes de design UX: 30 méthodes fondamentales pour concevoir des expériences optimales” de Carine Lallemand et Guillaume Gronier
Bravo Nicolas pour ton run sacré perf !
Je me lance dans le milieu de la formation moi-même et tes newsletters ont pris une toute autre dimension pour moi ! 😄
Au plaisir d'échanger un de ces 4 !