Utiliser le design et le collectif pour innover dans l'enseignement de la physique 👨⚕️
learnability #30 · Snapshot de Julien Bobroff, physicien, professeur à l'Université Paris-Saclay
Bonjour à tou·te·s,
La dernière édition de cette newsletter a reçu un accueil particulièrement chaleureux de votre part ! Le projet Slalom a suscité de belles discussions avec plusieurs d’entre vous, ce qui a même alimenté les réflexions pour la suite du travail. Vous avez particulièrement apprécié la dimension “coulisses” de l’article, ce que je veillerai à reproduire avec d’autres projets.
En parlant de coulisses : si vous avez accepté de rejoindre la micro-communauté autour de l’écriture de mon livre, sachez que vous êtes parmi 41 autres personnes. Ça me prend un peu plus de temps à traiter et à organiser que prévu – et surtout, je passe ma vie sur les rails pour enchaîner les tournages et sessions de travail lié·e·s à Slalom ! Mais promis, vous aurez très vite de mes nouvelles.
Cette semaine, je vous partage un nouveau “snapshot” d’une personne fascinante : Julien Bobroff, récent lauréat de la médaille de la médiation scientifique du CNRS. Il est professeur à l'Université Paris-Saclay et dirige l’équipe de recherche “La Physique Autrement”. Une équipe composée de physiciens, de designers et d’artistes qui collaborent pour inventer, tester et diffuser des nouveaux formats de médiation scientifique ainsi que pour repenser l’enseignement de la physique. Je vous laisse découvrir son quotidien, ses réflexions sur le monde de l’enseignement et son approche de l’innovation pédagogique.
Bonne lecture,
Nicolas.
Temps de lecture : 11 minutes
Je n’ai malheureusement pas retrouvé notre premier échange avec Julien, perdu dans une boîte e-mail académique à laquelle je n’ai plus accès. Cela devait être en 2014, et nous discutions plus que probablement d’innovation pédagogique.
Depuis, on continue d’échanger régulièrement et je suis avec attention ses expérimentations pédagogiques – pour mieux enseigner ou vulgariser la physique – qu’il documente publiquement sur divers réseaux. Elles se retrouvent même relayées par certains médias grand public.
En s’appuyant sur les méthodologies issues du design et des pratiques collaboratives, Julien fait partie de ces innovateurs qui cherchent sans cesse à améliorer la qualité des apprentissages de leurs apprenant·e·s en testant de nouvelles choses. C’est un plaisir de vous partager ce “snapshot” qui ne vous laissera pas indifférent·e !
Est-ce que tu peux commencer par te présenter ?
Je m’appelle Julien Bobroff, je suis physicien, et je suis professeur à l'Université Paris-Saclay.
Ma spécialité, c’est la quantique. Non, ne fuyez pas ! Même si j'ai, pendant 20 ans, mené des recherches sur des tas de matériaux aux noms bizarres, je travaille maintenant à développer de nouvelles formes d'enseignement et de vulgarisation des sciences.
Il y a une dizaine d'années, j'ai eu deux révélations.
Révélation numéro 1 : le design !
J'ai découvert que les designers nous permettent de faire un pas de côté, d'appréhender ces questions autrement.
Révélation numéro 2 : on peut travailler en équipe !
Eh oui, tout comme la recherche, je me suis rendu compte qu'on peut collaborer, publier, disséminer à plusieurs dans les domaines de pédagogie et de la vulgarisation ! Et c'est bien plus sympa que tout seul.
Voilà pourquoi j'ai créé une nouvelle équipe de recherche un peu originale, "La Physique Autrement". On y travaille entre scientifiques et designers pour inventer et tester tout un tas de nouveaux formats, supports ou méthodes d'enseignement et de médiation des sciences. On mène aussi des recherches là-dessus en lien avec les sciences humaines et sociales. Et on dissémine toutes nos trouvailles aux collègues, aux lycées, aux musées de sciences ainsi que sur Internet.
N'hésitez pas à aller jeter un œil à nos derniers projets, la plupart sont utilisables par tout le monde, vous en trouverez sûrement un pour vous ! Tiens, par exemple celui-ci pour organiser des ateliers créatifs ou celui-là pour faire des fiches pédagos jolies.
Qu’est-ce qui t’a amené au monde de l’enseignement ?
Je suis enseignant-chercheur, donc... pas le choix !
En fait si, j’avais le choix. Jeune docteur, j'ai eu à choisir entre un poste à Strasbourg sans enseignement ou un poste à Orsay avec enseignement. Et je n'ai pas hésité un instant. J'adore enseigner !
Comment expliques-tu ce que tu fais à un·e inconnu·e qui te le demande lors d’une soirée ?
Déjà, si je commence en disant que je suis physicien, on passe au suivant...
Donc j’évite le mot “physique”, et j’enchaîne : "J'essaye de trouver comment enseigner autrement les sciences à la fac ou en parler au grand public. Vous vous souvenez des travaux pratiques de physique, quand vous étiez au lycée ou à la fac ? Eh bien moi, j'essaye de les rendre plus attractifs, plus ouverts, plus créatifs ! Et au passage, j'essaye d'inventer aussi des formats originaux. Mais vu que je n'ai pas forcément beaucoup d'idées tout seul, je fais ça avec des designers. "
Et si la personne ne s'est pas déjà enfuie, alors je lui raconte nos derniers enseignements en forêt, ou à la rencontre d'extraterrestres, et là, elle en a pour la soirée !
À quoi ressemble une journée de travail typique ?
Mes deux astuces : d’abord, bien repérer mes moments forts et faibles afin d’adapter mon emploi du temps à ça. Je suis très éveillé tôt le matin, mais complètement ramolli une partie de l’après-midi. Ensuite, fuir les réunions.
Voilà donc une journée type : je démarre tôt, je prends le métro, ou plutôt le mythique RER B (ceux qui savent... savent). Et j'y travaille sur les sujets les plus exigeants. C'est souvent là que je fais ma biblio. Le moment intellectuel de la journée !
Arrivé au labo, je prends un café avec Frédéric, mon collègue tout aussi matinal. Ensuite, petit à petit, les designers, un peu moins matinaux, arrivent.
La journée est ensuite une succession de discussions sur les projets en cours, parfois de petits ateliers créatifs collectifs, et de moments plus solitaires.
Certains jours, on a des "cafés découverte" où l'un d'entre nous raconte aux autres au café une découverte, une expo, un podcast, le dernier outil utile.
On a souvent la visite de designers, de chercheurs, d'enseignants qui viennent découvrir nos projets et raconter à l'équipe leur travail et leur vision.
À la fin de la journée, retour tous ensemble en RER, une façon de débriefer et de décompresser un peu avec l'équipe. Et vous avez noté ? Pas de réunion !
Deux jours par semaine, je travaille chez moi à distance, comme le reste de l’équipe. Je condense ces jours-là toutes les réunions zoom, les rendez-vous à Paris, et aussi les tournages de petites vidéos pour Tiktok ou Instagram. Comme ça, je profite pleinement des jours en présentiel à Orsay, des jours d'échanges avec l'équipe et plein de RER B bien sûr.
Enfin, sur mes temps perdus, tard le soir, ou en vacances, j’écris des livres (voici le tout dernier).
À quoi ressemble ton espace de travail ?
Bureau plutôt standard pour moi, un ordi portable qui ne me quitte pas, et des va-et-vient avec l'espace des designers, plus façon coworking.
On a réorganisé notre labo pour ce travail interdisciplinaire, souvent dans le prototypage et le bricolage. On travaille aussi au Centre d'Expérimentation Pédagogique de l'Institut Villebon-Charpak, un super endroit pour développer des projets pédagogiques et les penser aussi.
Dans mon bureau, il y a plein de livres à lire, les ordis, la machine à café, et surtout tout un matériel bric-à-brac très intéressant pour faire du petit prototypage, pour nous comme pour nos étudiants lors d’enseignements pratiques. On a classé ça dans des grands tiroirs en plastique, et il suffit de choisir lesquels emmener pour chaque enseignement. Très pratique !
Côté organisation perso, je vis sur Gmail et Evernote, à coups de listes, de notes, de biblios…. Dans l'équipe, on travaille aussi pas mal avec Google Drive pour partager les projets et documents de travail.
Côté logiciels, j'ai appris à utiliser la suite Adobe pour monter des vidéos, retoucher des photos, etc. Et pour le distanciel, j'aime bien OBS couplé à Zoom (j'avais fait un petit tuto pour les profs lors du 1er confinement).
Pourrais-tu décrire ton processus de travail et la réflexion qui le sous-tend ?
Bizarrement, on ne fait rien comme il faut. Il faudrait définir des objectifs pédagogiques, une cible, un sujet, puis construire une proposition, la proposer dans un cursus, la faire valider dans la maquette, et la mener ensuite un ou deux ans plus tard.
On fait l'inverse !
On demande d'abord des créneaux dans les cursus qui soient un peu ouverts. Parfois certains nous mettent en option, d'autres en TP, d'autres dans des cases team building. Une fois qu'on a le créneau, on réfléchit à ce qu’on pourrait tester, on discute avec les designers, les collègues, et soudain, une idée vient.
Tiens, et si on enseignait dans la forêt.
Tiens, et si on faisait une fiction avec des extraterrestres.
Tiens, et si on utilisait des cartes Arduino.
Tiens, et si on enseignait la vulgarisation avec un show à construire en une semaine.
On réfléchit encore un peu, et ensuite, plan de bataille, répartition des tâches, rétroplanning, et surtout, on teste assez vite, sans attendre d'avoir le format parfait. On a l’idée d’un enseignement en forêt en mai avec des collègues ? Début septembre, on le teste.
Puis on ajuste. Cette méthode de prototypage rapide pour imaginer l’enseignement puis le créer, on l'a copiée sur nos amis designers, et elle marche très bien. Elle permet de ne pas s'enfermer dans des projets trop complexes ou trop ambitieux, mais qui s'épuisent à force de les préparer. Elle offre la possibilité d'avoir un retour du réel très vite et d'ajuster. Et on reste enthousiaste et motivé car on voit tout de suite un résultat.
Après quelques itérations, une fois qu'on a une recette qui semble marcher, alors là, on va passer du temps à travailler à l'essaimage : comment faire pour que d'autres utilisent notre recette ? Et là, s’il faut, on mettra les moyens : webdesign, vidéo, réunions, articles, recherches, conférences... Cette dernière étape est peut-être un peu moins "fun", mais me semble tout aussi nécessaire. Là encore, la collaboration avec les designers nous aide bien. Un exemple ici – “Open TP” qui propose à des étudiants physiciens de fabriquer eux-mêmes leur propre TP – et un autre là – le “smartphone physics challenge”.
Quels sont les défis pédagogiques auxquels tu fais face ?
Quand on a développé une innovation dans l’équipe, entre “habitués”, c’est souvent difficile d’embarquer les collègues plus éloignés dans l’aventure ensuite.
On y arrive paradoxalement mieux avec celles et ceux d’autres universités !
De quelle innovation pédagogique es-tu le plus fier ?
Depuis quelques années, on a développé des enseignements en utilisant la fiction. On plonge nos étudiants dans une aventure où nous jouons nous-mêmes un rôle. Ils doivent prendre des décisions et construire des dispositifs sans qu’il y ait une seule bonne solution.
On a pu montrer "scientifiquement" que ces enseignements permettent aux étudiants d'être bien plus engagés affectivement. Ça renouvelle complètement notre façon d'enseigner, et c'est vraiment une expérience à vivre. On a même réussi à le faire pendant les confinements à distance !
Si ça vous intéresse, on vient de créer avec mon collègue Frédéric Bouquet et les designers de l'équipe un site web pour que vous puissiez essayer en fonction de vos contraintes.
Qu’est-ce que tu penses avoir compris sur le milieu de l’enseignement que peu de gens semblent avoir compris ?
Quand on se réunit pour inventer de nouvelles pédagogies ou même juste en parler, il faut à tout prix penser au format de la rencontre, et ne pas retomber dans les formats trop classiques.
Souvent, j'ai participé à des conférences sur l'innovation qui étaient tout sauf innovantes, à coup de PowerPoint et de talks qui s'enchaînent toute la journée, alors qu'ils prêchaient justement l’innovation. Bref, la forme tuait le fond !
On a donc tenté nous-même de faire un workshop sur l'innovation pédagogique qui soit lui-même innovant. C'était un vrai défi pour nous d'inventer un format suffisamment décalé et engageant pour permettre aux participants d'innover, et je crois qu'on y est un peu arrivé, en le pensant longtemps à l’avance, avec des designers là encore.
Vous pouvez juger vous-même, car bien sûr, vous commencez à me connaître, on a fait un site web pour essaimer tout ce qui s’y est joué et ce petit article pour raconter pourquoi cette question du format des rencontres et des collaborations nous semble cruciale.
Si vous êtes paresseux, voici cette vidéo qui résume l’ambiance en 1 minute !
Comment imagines-tu l’évolution du milieu de l’enseignement dans les 5 prochaines années ?
Les questions environnementales et la crise climatique vont nous obliger à évoluer vite et fort.
Il y a tout un formidable terrain vierge pour réinventer l'enseignement des sciences à l'aune de la crise à venir. Une fois encore, il va falloir le penser avec d'autres acteurs, les designers, les écologues, les biologistes, les sciences humaines et sociales... Et dans l'équipe, c'est notre sujet numéro un côté enseignement ces temps-ci. On vient par exemple de faire un premier enseignement de physique dans la forêt justement.
Il ne faut pas rater ce tournant, c'est maintenant ou jamais !
Quels livres, quelles personnes, quelles expériences ont façonné tes pratiques ? Pourquoi ?
Ce sont les écoles de design, notamment l'ENSCI avec laquelle j'ai collaboré plusieurs années et où j'ai découvert de nouvelles façons d'enseigner.
Ce sont des rencontres, des collègues passionnés et passionnants, notamment les collègues belges Hervé Caps et Denis Terwagne, l'italien Giovanni Organtini, le bordelais Ulysse Delabre qui nous ont beaucoup inspirés.
C'est l'Institut Villebon-Georges Charpak, un beau projet ici sur le plateau de Saclay, qui offre à des jeunes peu à l’aise avec l’enseignement classique et venant de tous milieux une autre façon de découvrir les sciences, et un formidable laboratoire pour nous permettre de tester avec eux des nouvelles pédagogies.
C'est le monde de la vulgarisation scientifique, ses musées, ses YouTubeurs, ses conférences, ses associations, qui offrent un regard et des pratiques très complémentaires de celles du monde de l'innovation pédagogique. Ces deux mondes ont beaucoup à apprendre l'un de l'autre.
Et, c'est bête à dire, mais ce sont mes collègues, Frédéric Bouquet, Lou-Andreas Etienne, Anaïs Vergnolle, Jeanne Parmentier, et tout notre réseau de collaboratrices et collaborateurs, les stagiaires, les résidents, les visiteurs... Ces échanges quotidiens me nourrissent énormément.
Finalement, au risque d’être très banal, la meilleure recette pour avancer, c’est trouver des gens inspirants et sympas, et travailler avec eux !
Quel est le meilleur moyen pour les lectrices et lecteurs de learnability de te contacter et de suivre tes activités ?
Vous aimez les réseaux sociaux ? Alors c’est sur Twitter, sur Instagram ou sur Linkedin.
Vous préférez une newsletter tous les deux mois ? C’est là !
Vous voulez voir “en vrai” nos projets ? Allez sur notre site web, où vous trouverez tout tout tout !
Et si vous voulez une petite minute de physique quasi quotidienne, c’est là sur Tiktok ou Insta ou Facebook.
Le COLEACP recherche un·e E-Learning Project Officer [Bruxelles (Belgique) · CDD · Temps plein]
Le Pôle santé - Formation continue de l’Université libre de Bruxelles recherche un·e gestionnaire de projets formations digitales et innovantes/Project manager Digital and innovative learning [Bruxelles (Belgique) · CDD · Temps plein]
L’Université de Liège recherche un·e gestionnaire de projets “Enseignement” [Liège (Belgique] · CDD · Mi-temps]
La SNCB recherche un·e Expert Learning & Development [Bruxelles (Belgique) · CDI · Temps plein]
Pauwels Consulting recherche un·e Learning & Development Designer [À distance · CDI ou Freelance · Temps plein]
CEFIM - Centre d’Étude et de Formations Immobilières recherche un·e collaborateur·rice administratif·ive digital learning [Wavre (Belgique) · CDI · Temps plein]
Deloitte recherche un·e Learning Delivery Manager – Deloitte University EMEA [Paris (France) · CDI · Temps plein]
CoachHub recherche un·e Learning Architect [Londres (Angleterre) · CDI · Temps plein]
Partoo recherche un·e Learning Manager [Paris (France) / À distance · CDI · Temps plein]
Thalès recherche un·e Learning Business Partner [Sophia Antipolis · CDI · Temps plein]
Mantu recherche un·e Learning Project Manager [Barcelone · VIE · Temps plein]
📑 Concevoir aujourd’hui des formations hybrides ou à distance [FR] · L’Institut des Hautes Études de l’Éducation et de la Formation (IH2EF) s’est engagé dans un travail d’explicitation de ses pratiques d’ingénierie pédagogique à travers deux publications :
Un article scientifique de Daniel Peraya et Jean-François Cerisier qui met en lumière les fondements théoriques de la formation pour adultes et soulève les problématiques actuelles de la formation hybride.
Un guide de l’ingénierie de formation à l’IH2EF qui apporte des éléments de cadrage théoriques, organisationnels, pratiques sur le processus de conception des formations dans l’institution.
📄 Six méthodes pour apprendre plus rapidement [ENG] · Un résumé de six techniques, issues de travaux scientifiques, qui permettent d’apprendre et de retenir plus rapidement : enseigner à quelqu’un d’autre, utiliser le pouvoir de l'espacement mental, prendre des notes à la main ou encore apprendre par courtes périodes. Au-delà de les utiliser pour vous-même, ces techniques peuvent être intéressantes à faire mobiliser par vos apprenant·e·s lors de vos formations.
🖼️ La pédagogie illustrée en 35 affiches [FR] · Je suis particulièrement fasciné par l’usage du visuel, statique ou animé, pour représenter les idées ou concepts les plus complexes. Récemment, la Direction de l’apprentissage et de l’innovation pédagogique d’HEC Montréal a publié une présentation Genially qui recense ses 35 affiches sur les principaux concepts de la pédagogie. J’en utilisais déjà plusieurs dans mes ateliers ou formations. Cet outil est un excellent résumé des notions théoriques fondamentales, des apports méthodologiques et des différentes modalités de mise en œuvre de la pédagogie.
📄 Intelligence Artificielle : Recommandations européennes pour une utilisation éthique de l’IA et des données [FR] · Le 25 octobre dernier, la Commission européenne a publié des lignes directrices pour une utilisation éthique de l’intelligence artificielle (IA) et des données à destination des enseignant·e·s. Le but est de les aider à comprendre le potentiel que peuvent avoir les applications de l’IA et l’utilisation de données dans le domaine de l’éducation ainsi que de les sensibiliser aux risques qui peuvent y être liés.
Beaucoup de personnes me questionnent sur le processus de création du podcast “C’est quand la pause ?”.
J’en ferai plus que probablement une édition dans quelques semaines ! Mais parmi toutes les questions, celle qui revient le plus souvent est la suivante : “Comment enregistrez-vous à distance en gardant une telle qualité de son ?”
La réponse est simple : Zencastr.
Vous pouvez évidemment enregistrer avec Zoom, Teams ou n’importe quel logiciel de visioconférence. La principale différence de Zencastr est que l’enregistrement de l’audio et/ou de la vidéo est fait localement pour chaque personne.
Concrètement, plutôt que d’enregistrer une session de visioconférence qui peut être altérée par des problèmes de connexion ou des soucis audio, Zencastr enregistre d’abord le flux sur l’ordinateur de chacun·e des participant·e·s de la session et partage ensuite ces flux en fin d’enregistrement.
Depuis peu, l’outil se définit comme une plateforme de podcasting tout-en-un en permettant d’enregistrer, d’éditer et de distribuer votre podcast.
Dans sa version gratuite, Zencastr vous permet d’enregistrer jusqu’à 12 participant·e·s par session sur des pistes séparées en qualité audio 128K MP3 et 1080p pour la vidéo.