On ne construit pas une formation pour nous-même, mais pour les apprenants 👩🎓
learnability #59 · Snapshot de Yoann Delaby, Learning Experience Designer freelance
Bonjour à tou·te·s 👋
Je rédige cet édito avec une pointe de fatigue après une très courte “nuit” dans l’avion du retour de Montréal.
D’autant plus que ces deux semaines ont été intenses entre les sessions de travail, les moments passés avec les amis, les promenades dans la ville et le congrès scientifique. C’était d’ailleurs un réel bonheur de plonger durant deux journées dans les derniers travaux de recherche ainsi que d’explorer les innovations pédagogiques mises en place dans les écoles et universités d’un peu partout dans le monde francophone.
Une chose est sûre : dans le monde de la recherche sur le numérique éducatif comme dans le milieu EdTech, l’intelligence artificielle est l’objet de toutes les préoccupations. Un constat, plus préoccupant, est que cette accélération – au sens d’Harmut Rosa – liée à l’intelligence artificielle bouleverse le processus scientifique lui-même qui n’a plus “le temps de se faire”. D’une part, tou·te·s les chercheurs·euses mènent plus ou moins les mêmes travaux descriptifs pour tenter d’appréhender le phénomène plutôt que de travailler sur des objets de recherche qui se renforcent. D’autre part, les temps de publication scientifique sont tellement longs qu’ils rendent anachroniques, voire parfois obsolètes les recherches lorsqu’elles deviennent publiques.
De mon côté, j’ai présenté une communication intitulée “Du dispositif pédagogique à l’expérience d’apprentissage”. Elle portait sur une comparaison des pratiques de conception pédagogique entre les approches traditionnelles – comme ADDIE – et l’approche de Learning Experience Design – ou de conception d’expériences d’apprentissage. Le diaporama est disponible en ligne.
J’ai également animé un atelier, “Innover dans son école grâce au design thinking”, auprès d’une soixantaine d’enseignant·e·s et de directions du primaire, du secondaire et du post-secondaire. Le défi était de taille : 45 minutes pour leur faire vivre et s’approprier la démarche de design thinking afin d’être en mesure de mener des projets d’innovation pédagogique. Pour l’occasion, j’ai partagé sur Miro tous les canevas d’une “Learning Design Session”, un format d’atelier conçu chez Caféine.Studio pour résoudre rapidement des problèmes ou développer de nouvelles idées.
Comme le hasard fait bien les choses, le Learning Experience Design et le design thinking sont au cœur de l’édition de cette semaine à travers un snapshot des plus inspirants !
Aujourd’hui, je vous propose de partir à la rencontre de Yoann Delaby, Learning Experience Designer freelance. Avec lui, nous partageons une grande source d’inspiration commune : le monde du design. Je vous laisse découvrir son parcours, ses habitudes de travail, sa manière de mobiliser les méthodologies des designers pour concevoir des dispositifs de formation vraiment efficaces.
Bonne lecture,
Nicolas.
🚨 Avant de vous laisser plonger dans le snapshot de Yoann, j’ai une nouvelle à vous partager !
Demain, mercredi 15 mai, j’aurai la chance d’animer une conférence en ligne de 45 minutes pour le réseau eTwinning, l’initiative européenne qui vise à encourager les écoles européennes à collaborer à l’aide du numérique : “Les clés pour engager vos élèves dans un projet collaboratif à distance”.
Si le titre est centré "enseignement obligatoire”, il y aura des pistes intéressantes pour tous les niveaux d’enseignement et de formation.
Ça se passera de 14:45 à 15:30, et c’est entièrement gratuit. Pas besoin de s’inscrire ni d'allumer sa webcam, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous au moment de la conférence.
Si vous avez besoin d’en savoir un peu plus pour être convaincu·e, je vous partage le texte de présentation de la conférence.
Le travail en groupe est l’une des approches pédagogiques les plus fondées sur le plan scientifique : une même tâche produit généralement un meilleur apprentissage lorsqu’elle est réalisée par plusieurs élèves que lorsqu’elle est effectuée seul. Elle génère de la collaboration, de la confrontation de points de vue et de l’entraide. Si on la combine à une pédagogie par projet, on décuple l’engagement des élèves et leur perception positive de l’activité d’apprentissage. Dans ce contexte, l’action eTwinning offre une opportunité inégalée aux enseignant·e·s d’amener leurs élèves à travailler en groupe et par projet, de manière interdisciplinaire et transversale, avec des classes de 45 autres pays.
Toutefois, les projets sont aussi des situations très exigeantes qui peuvent générer des difficultés importantes chez les élèves. Tout comme le travail en groupe qui nécessite une scénarisation pédagogique particulière et un soutien des apprenant·e·s en matière d’organisation. Enfin, les compétences numériques des élèves peuvent également être à la source d’inégalités dans des expériences d’apprentissage à distance.
Dès lors, les enseignant·e·s peuvent être confrontés à différentes questions : Comment s’y prendre ? Par où commencer ? Comment accompagner mes élèves dans une pédagogie collaborative et par projet ? Comment réussir à les engager dans un projet à distance ?
À travers des expériences de terrain, des récits d’enseignant·e·s, des études de cas et des travaux de recherche scientifique, cette conférence interactive fera découvrir aux participant·e·s les méthodologies, outils et ressources pour mener des projets collaboratifs à distance innovants et engageants.
Temps de lecture : 10 minutes
J’ai rencontré Yoann il y a deux ans au salon Learning Technologies. On a pris un café pour partager nos pratiques. Après 20 minutes, on s’est dit au même moment : “C’est fou ! Toi aussi tu utilises ces méthodologies-là !?” Depuis, on échange très régulièrement pour améliorer nos approches, faire de la résolution de problème à partir de cas concrets, développer nos outils ou encore partager nos découvertes.
Ces fameuses “méthodologies-là”, ce sont les méthodologies issues du monde du design qui alimentent une démarche de conception pédagogique centrée sur les participant·e·s dont je vous parle très souvent dans cette newsletter. Évidemment, Yoann ne les applique pas tout à fait de la même manière ni pour les mêmes types de projet. Mais c’est un réel plaisir de vous faire découvrir une autre voix qui les porte, les mobilise, les explique et en vante les mérites.
Dans ce snapshot, il vous partage également sa découverte de ces méthodologies, la manière dont il les met en œuvre dans des projets de conception pédagogique ainsi que ses réflexions sur le monde de la formation.
Salut Yoann ! Est-ce que tu peux commencer par te présenter ?
Un côté bleu et blanc. Je vis une grande partie de l’année en Grèce. Ma femme étant Grecque, je suis l’heureux papa de deux petits franco-grecs de 5 et 7 ans.
Un côté bleu-blanc-rouge. Je suis originaire du Nord de la France.
Je travaille depuis cinq ans comme consultant Learning indépendant, majoritairement avec des clients en France et en Belgique. J’accompagne des entreprises souhaitant mettre en place des dispositifs learning pour leurs collaborateurs ou leurs clients.
Dans ma vie pro et perso, j’aime m’entourer de personnes authentiques, empathiques, curieuses et ne se prenant pas trop au sérieux.
Qu’est-ce qui t’a amené au monde de la formation ?
C’est un peu par hasard (rire).
Après mon Master en Communication des entreprises, mon premier job était chez Technobel, un organisme de formation aux T.I.C. en Belgique. C’était en 2009, on dirait maintenant “numérique” (rire). En plus de la stratégie et des actions de communication, j’y ai organisé des formations pour les entreprises. C’était mon premier pas dans le domaine.
La pédagogie attise alors ma curiosité…
Le deuxième pas se fait au sein d’une École de commerce en ligne en tant que Responsable du pôle Ingénierie Pédagogique Multimédia.
À ce stade, la pédagogie m’intéresse…
Enfin, depuis cinq ans et suite à deux révélations… Attention teaser (rire). Depuis cinq ans donc, je suis consultant learning. Je conseille, pilote et accompagne des projets learning.
C’est mon troisième pas dans le domaine. Depuis, la pédagogie me passionne.
Et d’ailleurs, ne parle-t-on pas plutôt d’andragogie ? Et le terme le plus approprié est-il plutôt “formation” ou “apprentissage” ? Le sujet est infini (rire).
Comment expliques-tu ce que tu fais si un·e inconnu·e te le demande lors d’une soirée ?
Si c’est une amie de ma grand-mère (qui fait des soirées, donc), je dis que je travaille sur Internet.
Si c’est une personne qui vend des fleurs ou d’un autre domaine éloigné du mien, je dis que j’aide les entreprises à créer des formations pour leurs employés.
Si c’est une personne qui travaille dans les ressources humaines ou la formation, je dis que je les accompagne dans la création de parcours de formation qui se veulent les plus impactants possibles, grâce à une méthode collaborative centrée apprenant.
Si c’est un consultant learning “perché” comme moi, je dis que je suis Learner Experience Designer. Je mène des ateliers inspirés du Design Thinking et de l’UX Design pour co-construire des dispositifs d’apprentissage qui visent à transformer les comportements de terrain.
À quoi ressemble une journée de travail typique ?
Avant de débuter ma journée de travail, je profite de mon temps de cerveau disponible pour écouter un podcast pédagogique ou des émissions d’actualité. Deux fois par semaine, c’est aussi un créneau durant lequel je vais courir en forêt avec un ami.
Travaillant de chez moi, j’aime bien marquer symboliquement une rupture lorsque je démarre officiellement ma journée de travail : installation au bureau, check de mes mails et de mon agenda, et préparation de ma liste de tâches pour la journée.
J’essaie d’alterner au maximum entre les moments d’interaction et les moments de concentration, tout en diversifiant la nature de mes actions pendant la journée. Je m’oblige aussi à prendre au moins une pause le matin et l’après-midi. Grignotage de fruits secs oléagineux – un mot barbare utilisé pour regrouper les amandes, noix… (rire) –, café et étirements.
Repas en famille le midi.
Reprise l’après-midi jusqu’à la clôture de la journée de travail, en marquant là encore, une rupture : cocher les tâches effectuées sur la journée – c’est très bénéfique pour le moral –, préparer la liste des tâches du lendemain si beaucoup de choses n’ont pas été terminées, et fermer mon PC.
Ces trois actions simples me libèrent d’une charge mentale et me permettent de faire la transition plus facilement vers ma vie de famille. Comme je suis très impliqué dans mon travail, il m’arrivait avant d’emporter du travail à la maison, et même au lit.
À quoi ressemble ton espace de travail ?
Mon espace de travail a toujours été assez sobre.
J’ai surtout besoin d’un deuxième écran. Le reste est plus accessoire.
Le côté plug & work me va assez bien, je peux travailler de partout assez facilement. En arrière-plan, les dessins de mes enfants.
Pourrais-tu décrire ton processus de travail et la réflexion qui le sous-tend ?
Deux approches ont révolutionné mes méthodes de travail : l’UX Design et le design thinking.
L’UX Design principalement pour la philosophie centrée utilisateur. “On ne construit pas un produit ou service pour nous-même, mais pour l’utilisateur”. À travers ce mantra, j’ai eu une révélation quasi divine (rire). Avoir travaillé avec des UX Designers dans le cadre de projets digitaux m'a amené à croiser leur approche avec la conception de formations.
J’avais subi beaucoup de formations très déceptives en tant qu’employé : gavage de contenus, formateur ignorant la nature de son auditoire, modules e-learning ennuyeux, etc. J’avais aussi construit des formations assez moyennes en B-to-B, avec un contenu dense, délivré par des formateurs que je ne connaissais pas ou peu.
L’évidence m’a sauté aux yeux : le principal problème, c’est qu’on ne s’intéressait pas à l’apprenant.
Pourquoi ne pas s’inspirer du domaine du marketing ? Souvent priorisé en raison des objectifs financiers tangibles qui le motivent, le domaine du Marketing a souvent quelques années d'avance sur les autres domaines, notamment celui de la formation. Il est maintenant constitué de professionnels chargés de comprendre les utilisateurs afin de créer des produits et services qui répondent à leurs besoins.
Concrètement, pour moi, dans le processus de création d’une expérience d’apprentissage, c’est :
De la learner research en amont pour comprendre les besoins et dresser les profils des futurs apprenants : enquêtes, analyse des datas, entretiens, cartes d’empathie, focus groupe, etc.
Des learner tests à plusieurs moments du projet : objectifs pédagogiques, prototypes schématiques, maquettes, version beta, etc.
Évaluer la véritable acquisition de compétences une fois le dispositif en place : enquêtes, entretiens, datas, etc.
L’autre révélation a été le design thinking. J’ai découvert la puissance d’une intelligence collective bien mobilisée dans le processus de création d’un produit ou service. Cette approche permet d’éviter beaucoup d’écueils que j’avais constatés en conception et en gestion de projet : effet tunnel, peu d’implication des parties prenantes, manque d’alignement, pas d’arbitrage, planning qui s’étire.
Concrètement, dans le processus de création d’une expérience d’apprentissage, c’est :
Constituer un groupe projet comprenant les parties prenantes clés et des représentants des publics cibles.
Mobiliser le groupe projet autour de 3 ou 4 ateliers collectifs de 2h/2h30 pour les mener vers la création du dispositif le plus adapté aux objectifs terrain.
Une approche émergente permettait de marier ces approches à la conception pédagogique : le Learning Experience Design (LXD). C’est ce que je développe depuis 5 ans.
Quels sont les défis pédagogiques auxquels tu fais face ?
Les clients qui me contactent ont plusieurs types de besoins :
Nous avons un parcours pédagogique existant, peux-tu nous aider à l’améliorer ?
Nous souhaitons former nos [compléter par un métier] à [compléter par une thématique], peux-tu construire le meilleur parcours d’apprentissage avec nous ?
Nous avons une activité, et nous souhaitons créer une offre de formation pour nos clients, pourrais-tu nous accompagner sur le volet pédagogique ?
Bien souvent, le besoin nécessite d’être qualifié. Je leur pose donc des questions structurantes :
Quels sont les objectifs stratégiques auxquels répond ce projet ? Pourquoi choisir une solution Learning ?
Quelle est l’origine du besoin ?
Que savez-vous des publics cibles que vous souhaitez former ?
Savez-vous quels comportements vous souhaitez faire adopter ?
À mon sens, les réponses à ces questions constituent les fondations d’une solution learning. Si elles sont incomplètes, je leur propose un accompagnement visant à parachever ce cadrage. De mon point de vue, si les fondations ne sont pas solides (étude des publics cibles, définition des objectifs globaux et pédagogiques, etc.), l’édifice ne tiendra pas.
Ainsi, je requestionne toujours une entreprise qui m’aborde avec une demande orientée sur les contenus du type “Nous avons des PowerPoint à transformer en modules e-learning” ou sur les outils “Nous souhaitons mettre en place une plateforme LMS avec des formations”.
De quel projet es-tu le plus fier ?
Pôle Prévention, une entreprise spécialisée dans la prévention des risques professionnels, souhaitait mener de front les chantiers suivants : construire la meilleure offre de formation e-learning pour ses propres clients, et créer les trois premières formations e-learning.
Le défi était tout autant méthodologique que pédagogique. Il fallait adapter la méthode LXD à des équipes dispersées géographiquement. L’innovation était dans la construction de la méthode en partant presque de zéro, l’utilisation d’outils collaboratifs en ligne et le fait d’adapter facilitation d’atelier à un contexte de conception pédagogique.
Quatre ans après, nous avons développé dix formations en ligne, et avons récemment lancé des enquêtes et entretiens utilisateurs pour améliorer encore l’efficacité du dispositif.
Qu’est-ce que tu penses avoir compris sur le milieu de la formation que peu de gens semblent avoir compris ?
Être centré apprenant me semble primordial aujourd’hui.
L’écart se creuse de plus en plus entre les formations formelles données par les entreprises et la réalité des apprentissages d’un individu. En forçant un peu le trait, nous avons d’un côté des plateformes LMS proposant des contenus e-learning standardisés, et de l’autre un individu qui s’autoforme de manière totalement libre par des multiples moyens (tutoriels Youtube, discussions avec un collègue, podcasts à la maison, etc.).
S’intéresser à l’apprenant va permettre de s’intégrer dans son quotidien, de lui apporter les justes connaissances aux bons moments, de l’intéresser par des contenus qui vont lui parler, sous des formats qui maintiennent son attention.
En somme, c’est mettre les garanties pour que l’apprentissage soit impactant et durable.
Et de mon point de vue, l’Éducation avec un grand “E” devrait s’en inspirer. Par exemple : comment préparer à la vie moderne nos enfants avec un modèle de formation ex cathedra qui domine depuis plusieurs siècles ?
Comment imagines-tu l’évolution du milieu de la formation dans les 5 prochaines années ?
Souvent critique sur l’état actuel, je n’en reste pas moins très optimiste ! (rire)
Je pense que l’évolution du milieu de la formation professionnelle va suivre le changement du rapport de l’individu au travail. Les différents niveaux de l’entreprise se détachent progressivement d’un rapport descendant vis-à-vis de leurs collaborateurs. Pour une approche de type “gagnant-gagnant” : “Tu nous apportes tes compétences et ta personnalité. Pendant ton passage dans notre entreprise, nous t’apportons un cadre facilitant ton évolution et ta future employabilité.”
Les gains sont multiples : investissement, reconnaissance, image de l’entreprise à long terme, performance, etc. Miser sur l’individu est une politique que l’on observe de plus en plus. Et cela implique d’accompagner son développement professionnel – et personnel ? –, non seulement au sein de l’entreprise, mais aussi pour sa carrière.
Ainsi, de mon point de vue, les mots-clés de ces prochaines années seront expérience collaborateur, empathie, personnalisation, apprentissage tout au long de la vie…
Quels livres, quelles personnes, quelles expériences ont façonné tes pratiques ? Pourquoi ?
J’ai côtoyé des UX Designers : révélation ! On ne construit plus pour nous-mêmes, mais pour d’autres. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Comment se comportent-ils ?
J’ai touché du doigt la puissance du collaboratif en découvrant les méthodes agiles, et ensuite pendant un atelier de 2 heures de design thinking à Paris en 2019 : stupéfaction !
Je picore beaucoup ce qui m’intéresse, et c’est souvent par le biais de podcasts : L’entreprise apprenante, C’est quand la pause ?, Learning by Doing, Learn & Enjoy, les Voix du Design Thinking, etc.
Pour le développement du Learning Experience Design, je me suis aussi inspiré de la communauté LX Design, les pionniers européens dans le domaine basés aux Pays-Bas.
Et puis, il y a nos échanges ainsi que tous les contenus que tu partages.
Quel est le meilleur moyen pour les lectrices et lecteurs de learnability de te contacter et de suivre tes activités ?
Vous pouvez me contacter avec plaisir pour échanger sur LinkedIn ou par e-mail.
Et une petite bouteille à la mer pour terminer… J’aimerais co-construire une académie Learner Experience Design. Donc, si vous souhaitez former vos équipes learning au LXD, nous pourrions co-construire ensemble une première version de ce programme.
🎬 31 vidéos pour améliorer ses pratiques pédagogiques [fr]
Vous souhaitez dynamiser une formation en présentiel ? Évaluer à distance ? Créer une classe inversée ? Mettre en place l’évaluation par les pairs ? Soutenir la motivation des étudiant·e·s ? Le Service Universitaire de Pédagogie et des TICE de l'Université de Rennes 1 vous propose 31 vidéos de 10 minutes pour découvrir toutes une série de techniques pédagogiques et les mettre en œuvre dans vos pratiques. Chaque thématique est traitée de la même manière : pourquoi s'y intéresser ? De quoi s'agit-il ? Comment se traduit-il concrètement dans l'enseignement ? Bref, que ce soit pour vous, pour des collègues ou des enseignant·e·s / formateurs·rices que vous accompagnez, ne passez pas à côté !
🎬 7 étapes pour mieux collaborer dans des projets [eng]
Avec un·e client·e, des collègues ou une équipe externe, la collaboration dans un projet se révèle souvent difficile. Pourtant, c’est souvent une manière idéale pour obtenir des résultats plus riches et profonds : “Seul on va vite, ensemble on va loin”. Dans cette vidéo de 4 minutes, l’équipe du Nielsen Norman Group vous partage 7 conseils pour une meilleure collaboration, éviter les problèmes les plus courants et mener ces projets avec succès. Des basiques bien expliqués !
📄 IA générative en enseignement supérieur : enjeux pédagogiques et éthiques [fr]
C’est l’une des belles ressources découvertes pendant le Colloque international en éducation ! Au Québec, le milieu de l’enseignement supérieur s’est rapidement mobilisé pour réfléchir aux nombreux enjeux engendrés par la démocratisation de l’intelligence artificielle générative, qui dépassent la question du plagiat et de la fraude. L’un des résultats est ce rapport proposant 20 recommandations visant à mieux intégrer l’IA pour aborder des défis tels que l'intégrité académique, l'alignement pédagogique, et la compétence numérique. J’aime beaucoup le fait d’identifier les “destinataires” de chaque recommandation en fonction des niveaux d’action. Une ressource essentielle pour réfléchir aux enjeux, implications et manières d’appréhender l’intelligence artificielle en éducation et en formation.
Chouette interview merci beaucoup! Ça me donne envie de creuser sur pas mal de sujets
Merci pour la ressource des 31 vidéos!