Bonjour à tou·te·s,
Après un peu plus de deux semaines à Montréal, je me suis résigné à rentrer à Bruxelles, tout en me disant que j’y retournerai déjà fin avril.
Comme je l’avais fait pour Berlin, je vous partage mes six activités (hivernales) préférées – à garder dans vos favoris si vous comptez découvrir la plus grande ville francophone d’Amérique du Nord :
Se balader sur le Mont-Royal, en débutant par un pastrami chez Schwartz’s et en prenant une pause à la patinoire du lac aux Castors.
Passer l’après-midi dans le Vieux-Montréal, découvrir l’histoire de la ville au Musée Pointe-à-Callière, patiner au Vieux-Port et finir la journée par un spa au Bota Bota pour profiter la vue sur Montréal.
Aller à la rencontre des écureuils qui peuplent le Parc Lafontaine, manger une poutine à La Banquise et rigoler à l’humour québécois au Terminal.
Faire ses courses au Marché Jean-Talon et aller jusqu’à la Petite Italie pour prendre une pizza au Café San Gennaro.
Flâner dans la ville et faire quelques boutiques locales : Le Cartel, Beurd ou la papeterie Nota Bene.
Manger chez Tendresse, un excellent restaurant végétalien, avant une soirée électronique à la Société des Arts Technologiques.
Je me suis limité à 6 activités déclinées en une diversité d’adresses, mais je vous en garde évidemment pour mes prochains séjours.
Durant ces deux semaines, j’ai également découvert l’ouvrage “Bienvenue dans la machine : Enseigner à l’ère numérique” d’Eric Martin et Sébastien Mussi.
Un livre dans lequel ces deux professeurs québécois de philosophie au collégial “nous alertent sur ce qui se profile à l’horizon [NDLR : à cause du numérique éducatif] : la destruction de la culture commune et une dissolution des institutions d’enseignement comme lieux de transmission et de formation.” Des propos forts, signes d’une critique de plus en plus vive à propos du numérique en éducation. Des propos qui m’ont amené à prendre du recul sur mes propres pratiques.
Dans cette édition, je vous partage le résumé de mes réflexions et la clarification de mon positionnement qui se décline en une (nouvelle) approche : le minimalisme pédagonumérique.
Bonne lecture et bonne semaine,
Nicolas.
✊ L’article de cette semaine est – principalement – écrit au féminin. Pour rappel, si j’opte pour l’écriture inclusive dans mon édito et dans les ressources, j’ai choisi qu’un article long format sur deux serait écrit au féminin. L’idée est de simplifier la lecture, tout en conservant des considérations sociales et politiques qui me sont chères.
TEMPS DE LECTURE : 9 MINUTES
J’ai toujours entretenu un rapport ambivalent avec le numérique éducatif.
D’un côté, je conçois des expériences d’apprentissage qui mobilisent, complètement ou en partie, des médias numériques pour former en présentiel, en hybride ou à distance. J’aime partager mes découvertes ou les outils qui font mon quotidien. Je suis aussi parfois atteint par le syndrome de l’objet brillant en espérant trouver le Graal, le nouvel outil qui permettra enfin d’améliorer la qualité des apprentissages.
D’un autre côté, mon discours reste très critique à l’égard du numérique tant sur son efficacité, ses – mauvais – usages ou la manière dont il est promu à grand renfort de discours commerciaux. Je m’inquiète également très souvent des dérives techno-centristes – placer l’outil comme la solution magique –, des inégalités numériques ou du manque d’accompagnement des actrices de terrain.
Cette ambivalence n’est pas récente. Il y a quelques années, j’occupais un poste de responsable de l’innovation pédagogique numérique soutenant le développement des MOOC (cours en ligne ouverts et massifs) dans mon institution tout en rédigeant des papiers critiques à l’égard de ces mêmes dispositifs.
Mon séjour à Montréal m’a fait découvrir qu’au-delà de l’important déploiement du numérique dans l’enseignement obligatoire et supérieur, un discours de plus en plus critique émergeait des acteurs de terrain. Toutefois, en écoutant, lisant ou analysant leurs propos, je ne parvenais pas à adhérer à leurs arguments. Dans le même temps, je n’arrivais pas, non plus, à me retrouver dans les propos techno-optimistes qui circulaient autour de l’intelligence artificielle ou d’autres technologies pour l’éducation.
Ces dernières semaines, j’ai essayé de clarifier mon positionnement et mon approche par rapport au rôle que le numérique joue et doit jouer dans le monde de la formation comme de l’enseignement. J’ai ainsi tenté de développer une approche de l’intégration du numérique qui n’est ni techno-maximaliste, ni techno-sceptique : le minimalisme pédagonumérique. Cette réflexion n’en est qu’à ses débuts, mais j’ai décidé de vous partager ces premières pensées pour obtenir vos retours.
Une guerre froide techno-pédagogique
Le numérique a changé la façon dont nous vivons, travaillons et apprenons. Cette technologie est souvent comparée à l’écriture ou l’imprimerie, car ces innovations ont fondamentalement transformé la manière dont nous partageons, diffusons et recherchons des informations et des connaissances.
Comme lors de ces précédentes inventions, ce tsunami numérique suscite, pour certains, un engouement exacerbé et, pour d'autres, un rejet profond. Les débats récents sur ChatGPT ne sont que les illustrations actuelles de deux camps qui s’affrontent depuis toujours.
D’une part, les techno-optimistes voient la technologie comme un outil révolutionnaire qui peut aider les élèves à apprendre de manière plus efficace et plus engageante. Comme Thomas Edison pour qui les livres allaient devenir obsolètes à cause de l’usage de la vidéo dans les classes. Ou encore Clayton Christensen qui prétendait que la majorité des écoles allaient disparaître au profit de l'enseignement en ligne. Aujourd’hui, certains vont jusqu’à dire que, grâce à l’intelligence artificielle, “rien n’empêchera de remplacer les enseignants par des robots à l’exception d’une volonté de protéger leurs emplois et de maintenir un contact humain dans les établissements scolaires”. En s’appuyant sur des études (pseudo-)scientifiques, des résultats mal interprétés ou simplement des discours marketing, les techno-optimistes soutiennent que l’usage du numérique permet d’être plus motivé, plus efficace, plus actif, plus personnalisé ou plus adapté au profil des élèves. Une série de mythes déconstruits ou modérés par Franck Amadieu et André Tricot, comme de nombreux autres travaux de recherche.
D’autre part, les techno-sceptiques sont préoccupées par les effets négatifs du numérique sur l'éducation. Elles s'inquiètent du fait que la surutilisation de la technologie peut causer des problèmes de santé mentale, tels que l'isolement social et la dépression. Elles craignent également que le numérique, et notamment l’enseignement à distance ne réduise la qualité de l'interaction entre les enseignantes et les apprenantes, ainsi que la qualité de l'interaction entre les participantes eux-mêmes. Elles soutiennent que les compétences de base telles que la communication en face-à-face et la résolution de problèmes risquent d'être reléguées au second plan. Elles aussi font, à l’instar des techno-optimistes, des amalgames erronés, comme la volonté de démontrer l’échec de la formation à distance en l’analysant uniquement sous le prisme de ce qu’il s’est passé durant la crise du COVID-19.
Cette polarisation du débat n’est pas neuve. Socrate lui-même s’était montré très ambivalent face à l’écriture. Comme il l’exprime dans Phèdre, l’écriture est pour lui un pharmakon, à la fois un remède et un poison. Si l’écriture permet aux hommes d’être plus instruits et leur offre la possibilité de se remémorer des événements, elle peut également être un outil d’aliénation capable de faire perdre la mémoire aux hommes ou de créer des propos volatils, déconnectés de leur auteur.
En somme, le pharmakon de Socrate est un avertissement contre la tendance à simplifier les questions complexes en les réduisant à des réponses binaires. Il rappelle que la connaissance et la vérité sont souvent ambivalentes et qu'il est important de réfléchir soigneusement aux implications de nos actions et de nos croyances.
Le minimalisme pédagonumérique
Dans cette situation, il est difficile de trancher pour une intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques ou son rejet complet.
De mon côté, une série d’éléments, basés sur différentes recherches scientifiques, m’amènent à penser que l’intégration du numérique est essentielle dans l’enseignement comme dans la formation : développement des compétences numériques, amélioration de la qualité des (expériences d’) apprentissage, gestion de problématiques logistiques, adaptation aux transformations du monde professionnel et de la société, etc.
Attention… Cette affirmation ne signifie en aucun cas que le numérique doit être déployé sans réflexion au sein des écoles ou des entreprises, peut remplacer les formatrices ou améliorer n’importe quelle situation d’apprentissage.
Il y a, selon moi, une posture essentielle à trouver entre le techno-optimisme béat qui amène les enseignantes et formatrices à utiliser et consommer toujours plus d’outils numériques, et le techno-scepticisme qui rejette complètement le numérique en présentiel, en hybride comme à distance.
Cette posture, je la nomme le minimalisme pédagonumérique.
Elle fait référence à l’expression “minimalisme numérique” rendue célèbre par Cal Newport et mobilise l’adjectif “pédagonumérique”, cher aux pédagogues québécois. Celui-ci est préféré à “techno-pédagogique” pour dépasser la notion de technologie, devenue trop générique, et marquer la primauté de la pédagogie sur le numérique.
À partir de la définition du minimalisme numérique de Cal Newport, je décris le minimalisme pédagonumérique comme une approche d’intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques à travers laquelle les enseignantes comme les formatrices concentrent leurs usages sur un très petit nombre d’outils numériques choisis et optimisés par rapport à leurs besoins et ceux de leurs apprenantes.
Cette posture signifie qu’en tant que formatrice, enseignante ou encore ingénieure pédagogique, on accepte l’idée que les nouvelles technologies ont le potentiel d’améliorer nos expériences d’apprentissage, mais on reconnaît également que la réalisation de ce potentiel est un travail difficile, soumis à de nombreux enjeux.
Pour étayer davantage ma réflexion, je vous partage une liste de quelques principes fondamentaux de ce minimalisme pédagogonumérique. Ils sont tirés de mes propres expériences et pratiques, et ne s’avèrent ni des “leçons” ni une “marche à suivre”. Il s’agit juste d’un exercice d’explicitation de considérations et pratiques implicites.
Arrêter de croire qu’il est nécessaire d’utiliser des outils numériques · Que ce soit à travers le lobbying commercial de certaines entreprises ou simplement par les (histoire d’) innovations relayées par les médias, il est facile de penser qu’il est nécessaire de “prendre le train du numérique en marche plutôt que de rester sur le quai”. Il n’en est rien ! Innover pour améliorer la qualité des apprentissages de ses participantes ne se fait pas uniquement en utilisant des vidéos, de la réalité virtuelle ou une plateforme d’apprentissage adaptatif. Ne subissez pas les tendances !
Se méfier des outils qui résolvent un problème qui n'existait pas avant l'outil · Un outil comme Wooclap – ceci n’est pas une publicité ! – a permis de remplacer les boîtiers de télévoteurs qui étaient peu utilisés dans les institutions d’enseignement, car trop complexes à déployer. L’outil a résolu un problème : la capacité pour une enseignante d’interroger rapidement un grand nombre de participantes. Le tableau blanc interactif, en revanche, n’a pas répondu à un problème, mais a tenté de créer de nouveaux usages a priori innovants. Faites attention aux discours commerciaux et à la manière dont le marketing parvient à créer de nouveaux besoins pédagogiques.
Accumuler les (nouveaux) outils coûte cher · Ce principe est important pour les minimalistes ; ils dépensent généralement beaucoup moins d’argent et possèdent moins de choses que leurs pairs. Au-delà de l’aspect financier, il en va de même pour la charge cognitive que représentent ces possessions. L’approche est transposable au minimalisme pédagonumérique. Chaque nouvel outil a un coût : l’achat de l’outil lui-même, l’apprentissage de ses fonctionnalités, la gestion des mises à jour, l’accompagnement de la prise en main par vos participantes, etc. Les bénéfices proposés par tous ces outils valent-ils réellement les coûts investis ? Ai-je réellement besoin de tous ces outils ? Puis-je en éliminer certains ?
Éviter le syndrome de l’objet brillant et n’utiliser “que le meilleur” · Dans le même ordre d’idée que le principe précédent, de nombreux techno-optimistes ont tendance à passer leur temps à chercher de nouveaux outils et à les intégrer dans leurs pratiques sous prétexte qu’ils apportent une certaine valeur. C’est une erreur : tout outil relativement bien pensé apporte des bénéfices à son utilisateur. Vous devez alors vous concentrer sur la recherche du petit nombre d’outils qui offrent le plus de valeur. La différence entre le “assez bon” et le “meilleur” dans ce contexte peut être importante. Il est essentiel de se doter de règles (voir ci-dessous) pour adopter un outil, et surtout chercher à évaluer ses bénéfices : ce nouvel outil aura-t-il un impact significatif sur mes pratiques ou celles de mes participantes ?
Utiliser le numérique pour améliorer votre vie pédagogique non numérique · De plus en plus, mon utilisation du numérique passe par le prisme de la question suivante : est-ce que cela améliore mon travail / les interactions en présentiel ? J’aime ainsi avoir recours à l’hybride pour rendre les moments synchrones plus riches, ou utiliser une plateforme pour permettre aux participantes de vivre une séance sans s’inquiéter de recevoir les supports. Penser le pédagonumérique au service du non-numérique !
Choisir est important, il s’agit de faire mieux avec moins · Je vous propose quelques étapes pour mieux choisir vos outils pédagonumériques ou réduire la taille de votre boîte à outils actuelle.
Définir vos règles : il est important de définir des règles pour l’intégration avant de se laisser happer par les bénéfices prétendus des outils pédagonumériques. D’expérience, j’ai tendance à utiliser quatre critères pour évaluer un outil : (1 / Si je suis face à un problème) Est-ce que mon problème peut trouver une solution par un outil déjà existant dans ma boîte à outils ? (1’ / Si je suis face à un outil) L’outil répond-il à un réel problème pour moi ou mes participantes ? (2) L’outil s’applique-t-il bien à mon contexte de formation ou d’enseignement ? (3) L’outil est-il en accord avec la manière dont je souhaite créer mon expérience d’apprentissage ? (4) L’outil a-t-il déjà été testé expérimentalement et a donné des résultats probants ?
Connaître vos apprenantes : l’outil doit me convenir, être adapté à mon expérience d’apprentissage ainsi qu’à mes apprenant·e·s : quelles sont leurs compétences numériques ? Quelles sont leurs capacités à utiliser l’outil de manière autonome et/ou à s’auto-réguler par rapport à l’outil ? Quelles consignes vais-je devoir leur fournir ? Une série d’éléments sont à aller chercher chez les apprenants pour favoriser une sélection et intégration efficace du numérique.
Explorer les opportunités pédagonumériques : mener sa recherche d'outil avec l’ensemble des principes énumérés ci-dessus.
Expérimenter les opportunités pédagonumériques : intégrer l’outil de manière simple et itérative. Les modèles d’intégration du numérique comme le SAMR ont tendance à pousser les enseignantes vers la transformation de leurs activités pédagogiques. Je commence souvent par des activités similaires à ce que je faisais avant, sans l’outil, et de complexifier l’approche pédagogique et l’usage au fur et à mesure, en évaluant ses bénéfices et ses coûts – tant pour soi que les apprenantes.
Accompagner les intégrations d’outils pédagonumériques : les participantes ont besoin de soutien et d’accompagnement pour prendre en main un nouvel outil numérique. Il est important le temps de leur montrer comment celui-ci fonctionne, comment l’utiliser et en tirer les meilleurs bénéfices.
Cette liste comme la réflexion qui la sous-tend n’est encore que très liminaire et provisoire. À nouveau, elle ne se veut en aucun cas moralisatrice. Il s’agit surtout d’une manière, pour moi, de clarifier mon positionnement par rapport au numérique éducatif et d’expliquer mon approche pour maximiser les bénéfices de son utilisation dans mes différentes activités.
L'essentiel de cette réflexion générale est qu'une intégration minimaliste du numérique, simple, soigneusement réfléchie et bien organisée ne constitue pas un rejet de la technologie ou un acte de scepticisme réactionnaire. Il s’agit au contraire de réussir à profiter de la valeur que ces outils peuvent offrir pour faire face aux différents défis pédagogiques actuels et à venir.
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