Alimenter la recherche par le design, et vice-versa ♻️
learnability #34 · Snapshot de Florian Meyer, professeur à la faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke
Bonjour à tou·te·s 👋
Je vous écris depuis Montréal 🇨🇦
Je n’étais plus venu ici depuis mai 2018, et c’est un réel bonheur de pouvoir à nouveau arpenter les rues – enneigées – de la ville, revoir mes ami·e·s et ressentir cette atmosphère si particulière. L’ouverture d’esprit et la mentalité bienveillante qui règnent dans toute la ville m’avaient manqué.
J’aborde aussi ce premier déplacement avec un regard nouveau (spoiler alert : je viendrai à plusieurs reprises au Canada en 2023). Mes différents séjours, entre 2012 et 2018, étaient entièrement consacrés à des congrès scientifiques et des collaborations de recherche avec, en sujet de fond, la compréhension des pratiques d’enseignement et d’apprentissage dans l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, mes sujets d’intérêts ont quelque peu changé et mon séjour est moins cadré. J’ai envie de prendre le temps de décrire, comprendre et analyser le monde de la formation professionnelle au Québec et au Canada. J’ai d’ailleurs l’occasion de rencontrer différents acteurs de la formation et du digital learning. Je vous ferai probablement un premier débriefing dans la prochaine édition.
J’ai profité de ce passage à Montréal pour dresser le portrait de Florian Meyer, professeur à la faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke. Dans ce nouveau snapshot, il vous partage la manière dont la recherche alimente son processus d’innovation techno-pédagogique, et vice-versa. Un entretien passionnant, étayé de différentes ressources et projets, qui alimentera vos propres pratiques !
Bonne lecture,
Nicolas.
Temps de lecture : 12 minutes
Florian est avant tout un ami – je vous partage en bonus, à la fin de son entretien, une photo de notre randonnée de ce week-end dans les Laurentides. On s’est rencontrés il y a dix ans au détour d’un congrès scientifique organisé à Sherbrooke, son université. “Ça a tout de suite cliqué” comme on dirait ici, tant sur le plan intellectuel qu’amical.
Depuis, on s’est revus lors de mes différents séjours à Montréal – entre 2012 et 2018, j’y venais en moyenne 3 fois par an. Nous en avons profité pour suivre les travaux l’un de l’autre, collaborer sur différents projets et nouer une belle amitié. J’ai aussi eu la chance d’assurer la suppléance d’un de ses cours à l’Université de Sherbrooke en 2018 lorsqu’il était en année sabbatique.
Un de nos valeurs communes est la volonté de créer des liens entre la recherche et la pratique : il n’imagine pas une innovation pédagogique sans qu’elle soit alimentée, soutenue et valorisée par la recherche. Et, pour lui, la recherche manque de sens si elle ne peut contribuer au développement professionnel des acteurs·rices de terrain.
Dans ce snapshot, vous découvrirez comment il parvient à unir continuellement ces deux dimensions si souvent éloignées dans les Sciences de l’éducation. Il partage également son quotidien d’enseignant-chercheur ainsi que ses réflexions sur le monde de l’enseignement et de la formation.
Salut Florian ! Peux-tu commencer par te présenter ?
Je m'appelle Florian Meyer. Je suis un français, franc-comtois plus précisément, devenu québécois il y a plus de 20 ans maintenant.
Je suis professeur à la faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke. Dans mes travaux de recherche comme dans mes activités de formation, je m'intéresse à l'usage du numérique pour enseigner et apprendre. Plus spécifiquement, je travaille sur des sujets comme la compétence numérique, les innovations pédagonumériques, la formation au numérique des personnes enseignantes et la formation à distance.
Avant d'être professeur, j'ai été conseiller technopédagogique à l'Université de Montréal. J’ai aussi œuvré dans différents organismes dont les missions tournaient autour de la formation au numérique des personnes enseignantes.
Une précision importante : si je m'intéresse au numérique en éducation, je reste très critique et modéré quant à son usage. D'ailleurs, je suis très peu connecté moi-même !
En dehors du travail, je suis très impliqué dans le GRIS Montréal, un organisme qui me tient grandement à cœur et dont la mission est de démystifier les réalités LGBTQ+. Ça me permet de voir le monde au travers d'un prisme très différent de celui du numérique !
Qu’est-ce qui t’a amené au monde de l’enseignement ?
J'ai grandi dans une famille qui voyait l'éducation comme la base essentielle de notre société. Mon père a été mon enseignant de la maternelle jusqu’à mon entrée au secondaire. Ma mère était éducatrice dans une école. Ma sœur est éducatrice. Mon oncle était enseignant. Ma tante était bibliothécaire scolaire. Bref, autant dire que j'étais bien entouré et que cela m'a toujours passionné.
Toutefois, je n'ai pas eu un parcours linéaire. J’ai étudié l'enseignement sur le tard après un cursus en ingénierie informatique qui ne m’a pas vraiment satisfait. Mon arrivée au Québec a été une révélation à cet égard, puisque j'y suis venu pour réaliser un stage en entreprise et que l'entreprise en question était une faculté d'éducation très innovante. Un univers de possibles s'est alors ouvert. Je n'ai plus jamais regardé en arrière et j'ai plongé tête première dans le monde de l'éducation.
Comment expliques-tu ce que tu fais si un·e inconnu·e te le demande lors d’une soirée ?
Oh la la ! C'est toujours difficile, car tout le monde peine à comprendre (rires). Alors je fais simple et je dis que je fais de la recherche et de la formation sur les manières d’utiliser le numérique de façon efficace et pertinente en enseignement. C'est rare qu'on me pose beaucoup de questions ensuite (rires). Par contre, on me dit souvent depuis trois ans que j'ai choisi le bon sujet !
À quoi ressemble une journée de travail typique ?
C’est très difficile pour moi de répondre à cette question, car j’ai l’impression qu’il n’existe pas une “journée typique”. Tout dépend du moment de l'année universitaire, si je donne des cours, suis responsable d'un ou plusieurs projets ou coordonne un programme de formation.
Toutefois, je dois avouer que tes newsletters et tes différents partages m'amènent à me poser beaucoup de questions sur mon organisation. Je tente de plus en plus de structurer mes journées et de m'accorder des moments sans rencontre dans la semaine. Ce n'est pas toujours facile pour moi, car je mets en priorité les personnes avec lesquelles je travaille : je me tiens le plus possible disponible lorsqu'elles ont des besoins particuliers, et cela demande pas mal de flexibilité.
Néanmoins, une journée bien structurée commence par 90 minutes de sport pour arriver à 8h30 au bureau frais et dispo. Idéalement, je débute par le traitement des courriels urgents, puis s'enchainent des périodes variées de production écrite, de lecture, de correction, de planification, de gestion, de rencontre ou d'enseignement. La journée se termine vers 18h30 par le traitement de quelques courriels.
À quoi ressemble ton espace de travail ?
Mon espace de travail est très mobile, car je me déplace très fréquemment entre deux campus – NDLR : Montréal/Longueuil et Sherbrooke – et deux appartements. Je mise sur le léger et le simple. Tout se concentre dans mon MacBook Pro. Je n'ai aucun accessoire complémentaire, si ce n'est des écrans installés dans les différents bureaux ainsi que des souris et claviers sans fil que je laisse sur place.
Outre mon ordinateur, je n'ai toujours avec moi que des écouteurs très fins pour mes cours en ligne ou écouter ma musique – c’est un besoin vital ! Je peux travailler dans les transports en commun, les aires ouvertes, les cafés, ou dans un parc. J'aime beaucoup changer de lieu.
Dernièrement je me suis acheté un bureau "assis debout" pour mon appartement ! C'est un vrai bonheur lorsque je travaille de chez moi.
En termes de logiciels, au-delà des outils institutionnels obligatoires, je m'organise essentiellement avec mon agenda Google multicolore, Evernote, Todoist, Miro et différents outils de collaboration selon ce que les équipes choisissent.
Quel est ton processus de travail, et la réflexion qui le sous-tend ?
En tant que professeur d'université, de nombreux processus viennent s'entremêler les uns aux autres : les processus de gestion des programmes de formation, les processus démocratiques et collégiaux d'organisation et de vie de l’institution, les processus de recherche, les processus d'accompagnement à la recherche, les processus d'organisation d'événements scientifiques, les processus de communication scientifique – écrite ou orale –, etc. Je vais me focaliser sur le processus de travail lorsqu'il s'agit de mettre en place une innovation pédagonumérique dans un établissement d'enseignement.
Les différentes approches en ingénierie pédagogique partent toutes sensiblement d'un même point de départ, quoique sous des formes différentes. Celui de l'analyse de la situation, des besoins, du public cible et du contexte. Si celle-ci est importante, il est préalablement essentiel d’impliquer toutes les parties prenantes de ce projet d’innovation pour créer un climat convivial propice à la créativité et à la confiance.
L’innovation pédagonumérique ne peut effectivement exister sans la collaboration et l’engagement de multiples personnes dont il est crucial de considérer la place si on souhaite que cette innovation réussisse et s'implante durablement. Ainsi, les premiers temps avec une équipe qui m'approche pour que je les accompagne, ou avec une équipe que je construis si j'ai une idée d'innovation, consistent à parler librement sans agenda précis. Parler pour faire connaissance. Parler pour que tout le monde se sente valorisé et entendu. Parler pour faire émerger toutes les idées et les points de vue. Parler pour se comprendre. Parler pour clarifier la situation.
À partir de ces échanges, une synthèse collective est proposée afin de s'assurer que tout le monde se comprend. Cette synthèse structure les dimensions respectives : attentes, objectifs, intérêts et visions. Ce document permet d'entrer dans l'analyse plus précise de la situation : pour qui souhaitons-nous développer cette innovation ? Quelles sont nos contraintes ? Quelles sont les informations et les connaissances dont nous avons besoin ? Quelles personnes doivent être impliquées dans la démarche ?
Lorsque l'équipe est bien solidifiée, on est en mesure de construire les outils, les stratégies et les processus qui nous ressemblent et qui prennent en compte les connaissances pratiques et scientifiques de l'ensemble des personnes impliquées.
À l'instar du projet TOPIC, présenté sommairement dans ce diaporama, je m'assure que nous nous inscrivons dans une logique de recherche collaborative orientée par la conception. Ce faisant, non seulement l'innovation bénéficie aux personnes auxquelles elle se destine, mais elle contribue à l'avancement des connaissances pratiques et scientifiques. Les méthodes de design pédagogique et les méthodes de recherche mises en œuvre dans ce type d'approche sont construites par toute l'équipe, en fonction des contraintes et des caractéristiques du projet et de l'équipe.
De mon point de vue, la recherche collaborative orientée par la conception offre une rigueur importante à une innovation. Elle permet de l'éclairer précisément et favorise une meilleure compréhension de celle-ci, de ses retombées, de ses apports, de ses zones d'ombre ou de ses angles morts.
Lorsque l'innovation a été expérimentée – à petite ou moyenne ou grande échelle, cela dépend de chaque contexte et de chaque équipe – et que des connaissances en ont été tirées, il est très important de partager ces résultats en les communiquant auprès des collègues ou des pairs. Cette communication offre la transparence, facilite la compréhension et favorise l'adhésion d'autres personnes qui pourront ensuite contribuer à l'implantation de cette innovation dans d’autres contextes.
Quels sont les challenges pédagogiques auxquels tu fais face ?
L'un des premiers défis auxquels je suis souvent exposé est celui de l'épistémologie personnelle des personnes avec lesquelles je collabore ou à qui j'enseigne. Il s’agit de l’ensemble des croyances d’une personne, des connaissances construites par son expérience personnelle ainsi que des conceptions relatives notamment à l'apprentissage, à l'enseignement ou aux personnes apprenantes. Cette épistémologie personnelle est un moteur incroyable pour que les personnes s'engagent dans une démarche quelconque, mais elle crée également des a priori et des raccourcis conceptuels qui sont parfois dommageables et difficiles à dépasser. Mon rôle de pédagogue est grandement mis à contribution pour déconstruire certaines de ces connaissances particulières sans les dévaloriser.
Un autre défi est celui de la maîtrise partielle de la compétence numérique des formateurs et des formatrices. C'est un défi important pour les établissements d'enseignement et de formation. D'ailleurs, Brigitte Albero soulignait déjà en 2011 : “... la supercherie consiste à renouveler toujours plus vite les outils en supposant que les compétences viendront d’elles-mêmes…”. Ce constat me semble malheureusement toujours juste aujourd’hui. Il faut impérativement accompagner les personnes formatrices dans le développement de cette compétence numérique sans quoi les établissements investissent inutilement dans des outils numériques, les personnes apprenantes ne bénéficient pas des situations pédagogiques appropriées, les personnes enseignantes se sentent incompétentes et dévalorisées.
De plus, comme le mentionne le cadre de référence de la compétence numérique proposé par le ministère de l'Éducation du Québec, la compétence numérique ne signifie pas juste savoir utiliser les bons outils pédagonumériques. Elle contient différentes dimensions éthiques, informationnelles, organisationnelles, collaboratives, créatives, productives, etc.
Amener les formateurs et les formatrices à développer leur compétence numérique réduira fort probablement un autre défi pédagogique qui est celui des modes numériques et des tendances populaires. S'il est important pour les personnes formatrices d'être au courant des évolutions contemporaines du numérique, elles doivent avant tout rester critiques à l'égard de celles-ci et ainsi éviter de tomber dans le piège d'une tendance éphémère et creuse.
De quelle innovation pédagogique es-tu le plus fier ?
Je pourrais évoquer plusieurs innovations dont je suis particulièrement fier, comme le dispositif d’autoformation dynamique pour l’innovation, i-mersion CP qui vise le développement de la compétence numérique chez les conseillères et les conseillers pédagogiques des réseaux collégial et universitaire ou encore Trajectus qui permet la création et l’expérimentation de sorties terrain autoguidées par GPS.
J’ai envie de te parler plus spécifiquement du dispositif ACTION : Attestation de Compétence en Technopédagogie et en Intégration des Outils Numériques. Ce dispositif est le résultat d'un projet qui a été financé dans le cadre de l'appel de projets d'innovation liés aux technologies numériques pour l'année 2018-2019 du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec. Il a été déployé en 2019.
Cette innovation a été menée en collaboration avec un organisme indépendant local : Jonction éducation. Son caractère innovant venait du fait qu’elle favorisait le développement professionnel conjoint d’étudiant·e·s en enseignement, de leurs formateurs·rices en enseignement ainsi que d’enseignant·e·s en exercice au travers de la mise en place et de l’expérimentation d’innovations technopédagogiques répondant à des besoins réels d’enseignant·e·s en exercice.
Cette innovation a été réalisée exactement selon le processus de travail dont j'ai parlé plus tôt. L'équipe était constituée de trois professeur·e·s universitaires, de deux conseillères en pédagogie universitaire et de deux spécialistes indépendants en technopédagogie. Nous avons constitué une équipe forte, dynamique, créative. En moins d’une année, nous avons réussi à mettre en place et à faire vivre ce dispositif qui a bénéficié à plus de 40 personnes. S'inscrivant dans un processus de recherche collaborative orientée par la conception, une publication scientifique est venue documenter cette innovation.
Qu’est-ce que tu penses avoir compris sur le milieu de la formation que peu de gens semblent avoir compris ?
J’aimerais bien que nos décideurs·euses et nos administrateurs·rices comprennent que l'éducation n'est pas une compétition. On a toutes et tous à apprendre les uns des autres. La collaboration est belle et porteuse ; elle ne se mesure pas !
Il serait bien aussi que nos politicien·ne·s comprennent que l'éducation est essentielle dans notre société et que la priorité devrait toujours lui être accordée.
Avec le numérique, il ne faut pas se laisser emporter par l'attrait de la nouveauté et de la mode.
Comment imagines-tu l’évolution du milieu de l’enseignement dans les 5 prochaines années ?
J'espère que le milieu académique comme le milieu scolaire classique vont être capables de se renouveler et d’enfin être pris au sérieux par nos gouvernements.
J'avoue que je ne suis pas très optimiste pour les années à venir. Le néolibéralisme prend le dessus et je crains que l'éducation évolue de plus en plus à deux vitesses.
Des choses extraordinaires arrivent dans le monde du numérique pour l'éducation, que ce soit l'intelligence artificielle, la robotique ou la réalité virtuelle… Il y a aussi des développements incroyables de petites entreprises EdTech ainsi que des initiatives sociales merveilleuses. Mais nous devrons être très attentifs et attentives à ce que tout le monde puisse en bénéficier équitablement et adéquatement tout en gardant un esprit critique. Nous devrons aussi faire attention à ce que l'éducation reste un droit, et non un bien de consommation.
Quels livres, personnes ou expériences ont façonné tes pratiques ?
Le livre de Gilbert Paquette sur l'ingénierie pédagogique est encore très présent pour moi. Je m’alimente aussi beaucoup des travaux du Design-Based Research Collective ou encore de cet article de Éric Sanchez et Réjane Monod-Ansaldi.
Il y a aussi cet article de Brigitte Albero qui fut également un déclencheur important de ma réflexion et de ma posture actuelle de chercheur.
Je dirais honnêtement que plusieurs personnes influencent ma manière de travailler et mes pratiques. Presque toutes ces personnes sont ou ont été conseillères pédagogiques dans le supérieur. Leur sens de l'organisation, de l'innovation, de la planification, du rapport aux autres sont des sources énormes d'inspiration et de motivation.
Quel est le meilleur moyen pour les lectrices et lecteurs de learnability de te contacter et de suivre tes activités ?
Je ne suis pas très actif sur les réseaux sociaux. Le temps me manque pour cela. Mais il est possible de me joindre sur Twitter.
Mes publications sont disponibles en ligne et je partage mes diaporamas sur Slideshare.
Voici aussi quelques ressources qui peuvent alimenter la réflexion de tes lecteurs·rices :
Cette vidéo sur “L'autonomisation au cœur du développement personnel et professionnel” tirée d’une série de vidéos sur la compétence numérique.
Cette vidéo réalisée par le Réseau Canopé dans laquelle j’explique comment le numérique peut aider à mettre les élèves en situation, leur permettre de développer des compétences et ensuite les réutiliser dans d'autres contextes.
Trois interventions dans le podcast “Pédagoscope” : la première à propos de la rentrée académique 2021-2022, la deuxième sur les technologies éducatives et les pièges à éviter et la troisième sur le projet Trajectus
Enabel recherche un·e Learning and Development Officer [Bruxelles (Belgique) · CDI · Temps plein]
La STIB / MIVB recherche un·e Learning and Development Specialist [Bruxelles (Belgique) · CDD (6 mois) · Temps plein]
Bank Van Breda recherche un·e Learning and Development Assistant [Grimbergen (Belgique) · CDI · Temps plein]
ISS recherche un·e Learning and Development Officer [Vilvoorde (Belgique) · CDD (6 mois) · Temps plein]
La Lorraine Bakery Group recherche un·e Talent Acquisition & Learning & Development Specialist [Ninove (Belgique) · CDD (6 mois) · Temps plein]
Takoma recherche une série d’ingénieur·e·s et de concepteurs·rices pédagogiques [Paris (France) · CDI · Temps plein]
Dougs recherche un·e concepteur·rice e-learning [Lyon (France) · CDI · Temps plein]
Hager Group recherche un·e Senior Learning Consultant [Obernai (France) · CDI · Temps plein]
Teach Up recherche un·e Consultant·e Digital Learning [Lyon (France) · CDI · Temps plein]
Quelles compétences numériques pour les enseignant·e·s afin d’envisager une université durable ?
Dans cet article scientifique, les auteurs·rices soutiennent que les défis mondiaux tels que les crises écologiques nécessitent des changements radicaux dans l'enseignement universitaire pour intégrer les dimensions naturelles, humaines et numériques. Il est essentiel de repenser la manière d'envisager l'université, le rôle des enseignant·e·s et surtout leurs compétences liées à l’utilisation du numérique. Ils proposent alors d’adopter une approche holistique et écologique des compétences des enseignant·e·s. Une excellente ressource pour poursuivre les sujets abordés dans le snapshot de Florian.
Montessori : une marque réellement efficace ?
Vous avez probablement déjà entendu parler de Maria Montessori comme de sa pédagogie. Cette approche basée sur l'éducation sensorielle et kinesthésique de l'enfant est dispensée dans plus de 60 000 écoles à travers le monde. Toutefois, elle reste l’objet de débats autour de son efficacité. Cet article de la BBC vous propose de découvrir les fondamentaux de cette méthode, ses résultats scientifiques et surtout son marketing pédagogique. Au-delà des controverses, découvrez des ingrédients à mobiliser dans vos pratiques pédagogiques.
Quels usages des outils de communication dans un MOOC par les participant·e·s ?
Les outils de communication (forums, groupes Facebook, Discord, etc.) sont des médias qui favorisent et ancrent les apprentissages des participant·e·s dans une formation en ligne. D’ailleurs, ce sont souvent les apprenant·e·s les plus engagé·e·s dans ces activités sociales qui persévèrent le mieux dans ces parcours. Cet article analyse les choix d’outils de communication (groupe Facebook vs forum interne à la plateforme) ainsi que les types de messages partagés par les apprenant·e·s en fonction des outils utilisés et de leur groupe d’appartenance.
Former grâce à la narration visuelle : une illustration
Le footballeur brésilien Pelé est le seul joueur de l'histoire du football à avoir remporté trois Coupes du monde. Pourquoi vous parler de lui ? Parce qu’il fait l’objet d’une très belle illustration de narration visuelle dans le South China Morning Post. Que vous soyez amateur·rice de football ou non, la navigation interactive vous plonge de manière engageante dans la vie et les exploits footballistiques de Pelé. Je vous laisse apprécier le découpage du contenu et l’usage des animations pour rendre cette simple page web beaucoup plus pédagogique !
Si vous avez apprécié cette édition, partagez-la avec un·e collègue ! C’est ce qui m’aide le plus à faire connaître la newsletter 🫶
Bonjour Nicolas,
Merci pour ces infolettres et articles axés sur l'apprentissage. Chez Boostalab (www.boostalab.com), c'est également un sujet qui nous passionne. N'hésites pas à nous faire signe la prochaine fois que tu passes au Québec. Cela nous fera plaisir de partager nos observations sur le monde de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Bonne continuation!
Bonjour Nicolas,
Merci pour cette newsletter encore super intéressante, comme d'habitude... Je suis à 100% OK avec Florian Meyer sur l'évolution de milieu de l'éducation ! Et Montréal parle à mon cœur, j'aurais aimé y aller dans une démarche professionnelle... À très bientôt